Page 103 - Heureux ceux qui (1995)

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Aimez-vous les uns les autres
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“Frappez.” Nous sommes tout particulièrement invités à venir
à Dieu, qui nous attend patiemment pour nous accueillir en sa pré-
sence. Les premiers disciples de Jésus ne se contentèrent pas d’une
conversation hâtive avec lui ; chemin faisant, ils lui dirent : “Rabbi,
où demeures-tu ? [...] Ils allèrent, et ils virent où il demeurait ; et ils
restèrent avec lui ce jour-là.”
Jean 1 :38, 39
. De même, nous pou-
vons, nous aussi, être admis dans une communion intime et étroite
avec Dieu. “Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à
l’ombre du Tout-Puissant.”
Psaumes 91 :1
. Que ceux qui recherchent
la bénédiction de Dieu frappent à la porte de la grâce et attendent
avec assurance en disant : “Tu as dit, Seigneur, que quiconque de-
mande reçoit, que celui qui cherche trouve, et qu’on ouvre à celui
qui frappe.”
Regardant la foule assemblée pour entendre ses paroles, et dési-
rant vivement lui faire apprécier la miséricorde et l’amour de Dieu,
Jésus prend pour exemple un enfant qui, ayant faim, demande du
pain à son père. “Lequel de vous, dit-il, donnera une pierre à son
fils, s’il lui demande du pain ?” Puis, s’appuyant sur les sentiments
très forts qui unissent parents et enfants, il continue : “Si donc, mé-
chants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à
vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les
cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.”
Aucun père ne se détournerait de son fils affamé. Se moquerait-il
de ce fils, le torturerait-il en excitant son appétit avec l’intention de
tromper son attente ? Lui promettrait-il de bons aliments pour ne lui
donner qu’une pierre ? Qui donc oserait offenser Dieu en pensant
qu’il puisse rester sourd aux appels de ses enfants ?
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“Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de
bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père
céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.”
Luc 11 :13
. Le Saint-Esprit — le représentant de Dieu — constitue
le plus grand de tous les dons. Toutes les “bonnes choses” sont
comprises dans ce don. Le Créateur lui-même ne peut rien nous
donner de plus grand ni de meilleur. Quand nous supplions Dieu
d’avoir pitié de notre détresse et de nous guider par son Saint-Esprit,
il ne rejette jamais notre prière. Un père pourrait peut-être rester
insensible aux besoins de son enfant, mais Dieu, lui, n’est jamais
sourd aux appels d’un cœur indigent ou malheureux qui s’attend à lui.