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La puissance divine se révèle
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Puis vint la plaie des mouches. Il ne s’agissait pas du genre
de mouches inoffensives qui nous ennuient à certaines époques de
l’année. Les mouches qui s’abattirent sur l’Egypte étaient grosses
et venimeuses. Les piqûres qu’elles infligeaient aux hommes et aux
animaux étaient très douloureuses. Mais Dieu isola son peuple des
Egyptiens et il fit en sorte qu’aucune mouche n’apparaisse sur leur
territoire.
Après quoi l’Eternel envoya la peste parmi le bétail des Egyp-
tiens, mais chez les Hébreux, pas une seule tête de bétail ne fut
frappée. Puis, hommes et bêtes furent atteints d’ulcères ; les ma-
giciens eux-mêmes ne furent pas épargnés. Une fois ce malheur
passé, le Seigneur envoya sur le pays d’Egypte la plaie de la grêle
mêlée de feu, accompagnée d’éclairs et de tonnerre. Chaque plaie
était annoncée avant qu’elle ne survienne, si bien qu’on ne pouvait
pas dire qu’elle était un produit du hasard. Le Très-Haut montrait
ainsi aux Egyptiens que toute la terre était soumise au Dieu des
Hébreux — que le tonnerre, la grêle et l’orage obéissaient à sa voix.
Pharaon, l’orgueilleux monarque qui avait un jour posé la question :
“Qui est ce Seigneur à qui je devrais obéir ?” (
Exode 5 :2
), finit par
s’humilier et dit : “Cette fois, j’ai eu tort. C’est mon peuple et moi
qui sommes coupables ; le Seigneur, lui, agit avec justice”
Exode
9 :27
. Il demanda même à Moïse d’intercéder en sa faveur auprès de
Dieu, pour que cessent le tonnerre et les éclairs.
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L’Eternel envoya aussi la plaie redoutable des sauterelles. Le roi
d’Egypte préférait souffrir des plaies plutôt que de se soumettre à
Dieu. Sans éprouver le moindre remords, Pharaon vit s’abattre ces
terribles fléaux sur tout le royaume. Le Dieu du ciel plongea ensuite
le pays dans l’obscurité. Les habitants n’étaient pas seulement privés
de lumière, mais l’atmosphère était si lourde qu’ils avaient de la
peine à respirer. Pendant ce temps, les Hébreux jouissaient, là où ils
habitaient, d’une atmosphère agréable et de la lumière nécessaire.
Finalement, le Seigneur fit tomber sur l’Egypte la plus terrible
de toutes les plaies dont le pays avait souffert jusqu’ici. C’étaient le
roi et les prêtres idolâtres qui s’opposaient plus que quiconque à la
requête de Moïse. Le peuple, lui, souhaitait que les Hébreux soient
autorisés à quitter l’Egypte. Moïse informa Pharaon, les Egyptiens,
ainsi que les Israélites de la nature et des conséquences de la dernière