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La loi de Dieu
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chemin devant eux, l’Eternel les mit à l’épreuve pour voir s’ils se
confieraient en lui qui les avait choisis parmi les nations au moyen
de signes, de tentations et de prodiges. Mais ils ne supportèrent pas
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l’épreuve. Devant les difficultés qu’ils rencontrèrent sur leur route,
ils murmurèrent contre Dieu et allèrent jusqu’à désirer retourner en
Egypte.
La loi écrite sur des tablettes de pierre
Pour que les Israélites n’aient aucune excuse, le Seigneur lui-
même descendit sur le mont Sinaï, enveloppé de sa gloire et entouré
de ses anges. C’est ainsi que, d’une manière sublime et imposante,
il promulgua la loi des dix commandements. Il ne laissa à personne
le soin de les énoncer, pas même à ses anges ; mais il publia sa loi à
haute voix de façon que tout son peuple puisse l’entendre. L’Eternel
ne les confia pas à la mémoire d’un peuple si enclin à oublier ses
prescriptions, mais il les écrivit de son doigt saint sur des tablettes
de pierre. Il évitait ainsi que l’on mêle quelque tradition à ses saints
préceptes ou que l’on confonde ses exigences avec des coutumes
humaines.
Le Seigneur s’approcha davantage encore de son peuple, qui
s’égarait si facilement ; aussi, il ne se contenta pas de lui donner le
décalogue, mais il ordonna à Moïse d’écrire des lois et des statuts
contenant des directives précises concernant la manière de les ap-
pliquer, et qui constituaient le garant des dix commandements que
l’Eternel avait gravé sur des tablettes de pierre. Ces directives et ces
prescriptions particulières avaient pour but de conduire l’homme
faillible à obéir à la loi morale qu’il transgresse si aisément.
Si l’homme s’était conformé à la loi de Dieu telle que Dieu l’a
faite connaître après la chute, telle qu’elle fut conservée dans l’arche
par Noé et observée par Abraham, le précepte de la circoncision n’eût
pas été nécessaire. Si les descendants d’Abraham avaient été fidèles
à l’alliance dont la circoncision était le signe, ils ne seraient pas
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tombés dans l’idolâtrie, ils n’auraient pas souffert de la captivité en
Egypte. Il n’eût pas non plus été nécessaire que l’Eternel proclame
sa loi sur le mont Sinaï et qu’il en garantisse l’observation par les
directives et les statuts écrits par Moïse.