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L’entrée dans la terre promise
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marcher à la tête du peuple. C’est ce qu’ils firent. Le Seigneur dit à
Josué : A partir d’aujourd’hui je vais affermir ton autorité aux yeux
de tous les Israélites ! Ils sauront que je suis avec toi comme j’ai été
avec Moïse”
Josué 3 :5-7
.
La traversée du Jourdain
Les prêtres qui marchaient à la tête du peuple portaient l’arche
qui contenait la loi de Dieu. Au moment où leurs pieds touchaient
la rive du Jourdain, les eaux qui étaient en amont s’arrêtèrent de
couler, et ils franchirent le fleuve à pied sec, en portant le coffre
sacré, emblème de la présence divine ; la multitude des Hébreux
suivit. Quand les prêtres furent arrivés au milieu du lit du Jourdain,
ils reçurent l’ordre d’y stationner jusqu’à ce que tout le peuple ait
traversé. Cette génération d’Israélites eut alors la preuve que les eaux
du Jourdain obéissaient à la même puissance que celle qui s’était
manifestée aux yeux de leurs pères quarante ans plus tôt à travers
la mer des Roseaux, lorsqu’ils étaient enfants. Mais maintenant, ils
franchissaient le Jourdain en hommes de guerre, pleinement équipés
pour le combat.
Une fois que la multitude des Hébreux eut franchi le Jourdain,
Josué donna l’ordre aux prêtres de sortir du lit du fleuve. Dès qu’ils
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furent à nouveau sur la terre ferme, porteurs du coffre sacré, le
Jourdain se remit à couler comme auparavant et à inonder ses rives.
A la vue de ce prodige, la foi des Israélites fut grandement fortifiée.
Pour que ce merveilleux miracle ne soit jamais oublié, le Seigneur
dit à Josué de donner des ordres pour que des hommes de renom
— un pour chaque tribu — aillent prendre des pierres dans le lit du
fleuve, à l’endroit même où les prêtres avaient stationné pendant que
la multitude des Hébreux traversait le Jourdain, qu’ils portent ces
pierres sur leurs épaules, et s’en servent pour ériger un monument à
Guilgal, destiné à commémorer le fait que le peuple d’Israël avait
franchi le Jourdain à pied sec. Dès que les prêtres furent sortis du lit
du fleuve, Dieu retira sa main puissante, et les eaux du Jourdain se
remirent à couler avec force dans leur lit.
Lorsque tous les rois des Amorites et ceux des Cananéens enten-
dirent que le Seigneur avait arrêté le cours des eaux du Jourdain pour
livrer passage aux enfants d’Israël, leur cœur défaillit d’effroi. Déjà,