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Chapitre 26 — Le ministère du Christ
Dès que Satan eut cessé de tenter le Christ, il le quitta pour un
certain temps. Alors des anges lui préparèrent de la nourriture dans le
désert, le réconfortèrent, et la bénédiction de son Père reposa sur lui.
Malgré la force de ses tentations, Satan avait échoué ; mais il comp-
tait bien qu’au cours du ministère de Jésus, il pourrait à plusieurs
reprises mettre en œuvre ses machinations contre lui. Le diable es-
pérait aussi l’emporter sur lui en incitant ceux qui n’accepteraient
pas l’Evangile à le haïr et à chercher à le faire mourir.
Satan convoqua ses anges pour une assemblée spéciale. Déçus
et furieux de n’avoir pu venir à bout du Fils de Dieu, ils décidèrent
de se montrer plus rusés que jamais et de déployer tous leurs ef-
forts pour faire naître l’incrédulité chez ceux de sa propre nation
concernant sa qualité de Sauveur du monde afin de le décourager
dans sa mission. Qu’importait à Satan la minutie avec laquelle les
Juifs accomplissaient leurs cérémonies et leurs sacrifices ! Si par
ailleurs ils pouvaient être maintenus dans l’aveuglement concernant
les prophéties et s’ils étaient amenés à croire que le Messie appa-
raîtrait comme un roi puissant, ils en arriveraient à dédaigner et à
rejeter Jésus.
Je vis que pendant le ministère du Christ, Satan et ses anges
déployaient une grande activité dans le but d’inspirer aux humains
l’incrédulité, la haine et le mépris. Souvent, lorsque Jésus énonçait
quelque vérité tranchante, de nature à condamner leurs péchés, ses
auditeurs devenaient furieux. Alors Satan et ses anges poussaient
les gens à mettre à mort le Fils de Dieu. Plus d’une fois, ils prirent
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des pierres pour le lapider ; mais des anges veillaient sur lui et le
conduisaient en lieu sûr loin de la foule déchaînée. Fréquemment,
quand ses lèvres prononçaient des vérités limpides, la multitude se
saisissait de lui et l’emmenait en haut d’une colline avec l’intention
de le précipiter en bas. Un jour qu’une discussion s’était élevée
parmi le peuple sur la question de savoir ce qu’il fallait faire de
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