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L’histoire de la Rédemption
Jésus, des anges le cachèrent à la vue de la foule ; et lui, passant au
milieu d’elle, s’en alla.
Satan espérait toujours que le grand plan de la rédemption
échouerait. Il usa de toute sa puissance pour endurcir le cœur des hu-
mains et pour exciter leur colère contre le Christ. Il espérait surtout
que, vu le petit nombre de ceux qui accepteraient Jésus comme le
Fils de Dieu, il estimerait que ses souffrances et son sacrifice seraient
trop grands. Mais je vis que si deux personnes seulement l’avaient
accepté comme le Fils de Dieu et avaient cru en lui pour le salut de
leur âme, il aurait accompli le plan de la rédemption.
Soulager ceux qui souffrent
Jésus a commencé son ministère en brisant le pouvoir de Sa-
tan sur ceux qui souffrent. Il guérit les malades, rendit la vue aux
aveugles, guérit les handicapés, si bien que ces gens sautaient de joie
et glorifiaient Dieu. Il redonnait la santé à des personnes qui avaient
été infirmes et victimes du pouvoir de Satan pendant de nombreuses
années. Avec des paroles de bonté, il réconfortait les faibles, les
inquiets et les déprimés. Le Christ arrachait à l’emprise de Satan
les êtres fragiles et souffrants que celui-ci considérait comme ses
trophées ; Jésus redonnait la santé à leurs corps, ce qui leur procurait
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joie et bonheur. Ceux qu’il ressuscitait d’entre les morts louaient
Dieu qui avait si merveilleusement manifesté sa puissance. Le Sau-
veur agissait puissamment en faveur de tous ceux qui croyaient en
lui.
La vie du Christ fut remplie de paroles et d’actes de bienveillance,
de sympathie et d’amour. Il prêtait toujours une oreille attentive à
ceux qui venaient à lui, et soulageait leurs maux. De nombreuses
personnes portaient en elles-mêmes la preuve de sa puissance di-
vine. Cependant, une fois que cette œuvre avait été acccomplie,
nombreux furent ceux qui méprisèrent ce maître humble et puis-
sant. Etant donné que les chefs du peuple ne croyaient pas en lui,
la foule n’était pas disposée non plus à se rallier à lui. Jésus était
un homme de douleur et habitué à la souffrance. Ses contemporains
refusaient de se soumettre à une personne comme lui dont le ca-
ractère était marqué par la sérénité et le renoncement à soi-même.
Ils préféraient jouir des honneurs qu’offre le monde. Cependant,