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Les tromperies de Satan
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à l’homme qu’il appartient de choisir. Nombreux sont ceux qui
désirent la vie, mais qui continuent à marcher dans le chemin large.
Ils se révoltent délibérément contre l’autorité de Dieu, bien que, dans
sa grande bonté et sa grande compassion, il ait donné son Fils en
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sacrifice pour eux. Ceux qui n’acceptent pas le salut acquis à un prix
si élevé doivent subir un châtiment. Mais j’ai vu que le Seigneur ne
les condamnerait pas à l’enfer pour y subir des souffrances sans fin,
et qu’il ne les admettrait pas non plus dans le ciel. Si les infidèles
étaient introduits dans la compagnie d’êtres saints et purs, ils y
seraient profondément malheureux. C’est pourquoi Dieu les détruira
totalement ; il en sera d’eux comme s’ils n’avaient jamais existé.
Alors sa justice sera satisfaite. L’homme a été formé de la poussière
de la terre ; les désobéissants et les infidèles seront consumés par le
feu et retourneront donc dans la poussière. J’ai vu qu’à cet égard, la
bienveillance et la compassion du Seigneur devraient conduire tous
les humains à admirer son caractère et à adorer son saint nom. Quand
les réprouvés auront totalement disparu de la terre, toute l’armée
céleste dira : “Amen !”
Satan considère avec une grande satisfaction ceux qui, tout en se
réclamant du nom du Christ, souscrivent sans réserve aux tromperies
dont il est l’auteur. Son œuvre consiste à en imaginer de nouvelles,
et dans ce domaine, son pouvoir et sa ruse ne cessent de grandir.
Il a conduit ses représentants — les papes et les prêtres — à se
glorifier, à inciter le peuple à persécuter cruellement et à détruire
ceux qui refusent d’accepter ses supercheries. Quelles souffrances
et quelles angoisses les fidèles disciples de Jésus n’ont-ils pas dû
endurer ! Tout cela, les anges l’ont scrupuleusement consigné. Quant
à Satan et à ses suppôts, ils ont, sur un air de triomphe, déclaré aux
anges qui assistaient ces croyants éprouvés que ceux-ci seraient
tous tués, de sorte qu’il ne resterait plus un seul vrai chrétien sur
la terre. Je vis qu’alors l’Église de Dieu était pure. Il n’y avait pas
à craindre que des hommes à l’âme corrompue y entrent, car les
véritables chrétiens, qui confessaient ouvertement leur foi, risquaient
le chevalet, le bûcher et d’autres tortures que Satan et ses démons
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pouvaient inventer ou inspirer à l’esprit des hommes.
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