Page 67 - L

Basic HTML Version

Abraham et la postérité promise
63
n’en était pas moins un péché, car ces hommes se corrompirent et
s’écartèrent en cela du plan de Dieu.
Le Seigneur dit à Noé et à sa famille qui trouvèrent refuge dans
l’arche : “J’ai constaté que tu es le seul parmi tes contemporains à
m’être fidèle”
Genèse 7 :1
. Noé n’avait qu’une seule épouse, et la
discipline de leur unité familiale était bénie par Dieu. C’est parce que
les fils de Noé étaient justes qu’ils furent admis dans l’arche au même
titre que leur père. L’Eternel n’a jamais approuvé la polygamie. Elle
est contraire à sa volonté, et il savait qu’une telle pratique détruirait
le bonheur de l’homme. La paix d’Abraham fut grandement troublée
à cause de son union avec Agar.
Incrédulié à l’égard des promesses divines
Après qu’Abraham se fut séparé de Lot, le Seigneur lui dit :
“Porte ton regard depuis le lieu où tu es, vers le nord et vers le sud,
vers l’est et vers l’ouest. Tout le pays que tu vois, je le donnerai à
toi et à tes descendants pour toujours. Je rendrai tes descendants
si nombreux que personne ne pourra les compter, pas plus qu’on
[74]
ne peut compter les grains de poussière sur le sol. ... Le Seigneur
apparut à Abram et lui dit : N’aie pas peur, Abram! Je suis ton
protecteur et je te donnerai une grande récompense. Abram répondit :
Seigneur mon Dieu, à quoi bon me donner quelque chose ? Je suis
sans enfant, tu ne m’as pas accordé de descendant. Mon héritier,
celui qui recevra mes biens, c’est Eliézer de Damas, un de mes
domestiques”
Genèse 13 :14-16 ; 15 :1-3
.
Puisque Abraham n’avait pas de fils, il avait tout d’abord pensé
qu’Eliézer, son fidèle serviteur, deviendrait son fils adoptif et son
héritier. Le Seigneur fit alors savoir à Abraham que ce serviteur
ne serait pas son fils ni son héritier, mais qu’il aurait un fils de sa
propre chair. “Puis il (le Seigneur) fit sortir Abram de sa tente et lui
dit : Regarde le ciel et compte les étoiles si tu le peux. Et il ajouta :
Comme elles, tes descendants seront innombrables.”
Genèse 15 :5
.
Si Abraham et Sara avaient attendu avec confiance que la pro-
messe d’avoir un fils se réalise, ils se seraient évité bien des soucis.
Ils croyaient que la promesse divine était certaine, mais ils ne pou-
vaient pas croire que Sara, vu son âge, puisse avoir un fils. Sara
suggéra alors à son mari de recourir à un moyen qui, selon elle,