Page 104 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Des progrès constants, 29 mars
Je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours
vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Philippiens 3 :13, 14
.
C’est le devoir de chaque homme, s’il se dit chrétien, de dominer ses pensées par la raison et de s’obliger à être de bonne humeur et
heureux. Quelle que soit l’amertume de son chagrin, il devrait cultiver un esprit de repos et de tranquillité en Dieu. La sérénité qui est
en Jésus-Christ, la paix du Christ, comme elle est précieuse, comme son influence est guérissante, comme elle est calmante pour l’âme
opprimée ! Aussi sombres que se dessinent ses perspectives, que le chrétien chérisse des pensées remplies d’espoir pour le bien. On ne gagne
rien à se montrer abattu, mais on perd beaucoup. Tout en contribuant au bonheur et à la santé des autres, la bonne humeur, la calme résignation
et la paix du chrétien lui feront à lui-même le plus grand bien. La tristesse, les conversations sur des sujets désagréables, encouragent les
scènes déplaisantes et font retomber sur soi-même les effets contrariants. Dieu désire que nous oubliions tout cela — que nous ne baissions
pas les regards, mais que nous levions les yeux en haut,
en haut !
La tristesse paralyse la circulation dans les vaisseaux sanguins et les nerfs, et elle retarde également les fonctions du foie. Elle entrave le
processus de la digestion, ceux de la nutrition, et elle a tendance à assécher la moelle de tout l’organisme. ...
Les desseins de Dieu sont souvent voilés de mystère ; ils sont incompréhensibles aux esprits limités ; mais Celui qui voit la fin dès le
commencement sait tout mieux que nous. Ce dont nous avons besoin, c’est de nous purifier de notre caractère terrestre, de perfectionner
notre caractère chrétien, afin que nous puissions être revêtus de la robe de justice du Christ. ... La foi, la patience, la longanimité, les pensées
tournées vers le ciel, la confiance en votre Père céleste, ce sont là les fleurs parfaites qui s’épanouissent parmi les nuages, les déceptions, les
deuils. ...
La consigne de la providence en relation avec son peuple est l’avancement, le progrès. Le chemin de la sainteté est fait de progrès
constants. C’est s’élever de plus en plus haut dans la connaissance et l’amour de Dieu. ... Dieu ne change pas — il est le même hier,
aujourd’hui, et éternellement. Nous devons faire preuve de foi dans toutes nos prières, car elle n’a pas perdu sa puissance ; et l’humble
obéissance a toujours sa récompense. Si nos frères, qui professent croire en la vérité, démontraient leur foi par leurs œuvres, ils honoreraient
Dieu et seraient rendus capables de convaincre bien des âmes qu’ils possèdent la vérité, car selon leur foi et leur obéissance, ils accompliront
les promesses de Dieu et seront doués de la puissance d’en-haut. — Lettre 1, 29 mars 1883, à J. N. Andrews, notre premier missionnaire, qui
mourait de tuberculose en Suisse.
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