Page 111 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Comment Dieu conduit ses enfants, 4 avril
Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi.
Psaumes 32 :8
.
Mon cher frère, C’est avec plaisir que je vous écris avec autant de précision que possible. Je pensais l’avoir fait dans ma dernière lettre. Je
vous présentais la situation aussi clairement et aussi franchement que je le pouvais, et je ne peux pas être plus précise que dans ma lettre, qui
vous donnait tous les détails.
Le Seigneur n’accorde pas la lumière de manière à ne laisser à celui à qui elle est destinée aucune occasion de marcher par la foi. “La foi
est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.” Il n’y a pas une ligne droite tracée pour
chacun de nous. Nous devons prier, croire, veiller et prier, toujours prier et avoir confiance. Mon frère, vous devez rechercher le Seigneur afin
de connaître votre devoir.
Parmi toutes les démarches que nous avons faites, je n’ai jamais été aussi certaine de l’intervention du Seigneur dans le choix de
ce terrain [pour le collège d’Avondale]. Nous devons maintenant avancer sur le chemin que nous ouvre la providence de Dieu et ériger
notre hôpital. ... Nous devons bâtir un sanatorium près de Sydney, mais pas en ville. Hawkesbury est l’endroit que nous considérons
comme emplacement. Nous n’avons pas de projets pour une immense institution, mais pour un bâtiment simple, bien adapté, dans un
endroit semblable à Hawkesbury. Nous pourrions alors établir des succursales à Sydney, Newcastle, et d’autres endroits. C’est ainsi que
le Seigneur voudrait nous voir agir. Il n’a pas pour dessein que nous construisions un groupe de bâtiments dans un centre, comme il a été
fait à Battle Creek. Notre travail doit s’étendre sur un vaste territoire. Nous devons aller de l’avant lentement, sûrement, solidement. Nous
nous restreignons en tout. Nous devons économiser, c’est le seul moyen. Le sanatorium de Sydney attend de vos nouvelles, mais à cause
de la façon dont vous avez présenté les choses, nous ne pouvons pas dire “venez” avant que vous ne sentiez qu’il est de votre devoir de
venir. Lorsque vous jugerez qu’il est de votre devoir de quitter l’Afrique, nous serons prêts à vous recevoir. Le Seigneur est attentif à nos
supplications, et nous le laisserons travailler à sa guise. Nous n’avons pas l’intention de vous attendre, vous ou qui que ce soit d’autre, si la
Providence nous trace le chemin dans l’acquisition d’un site pour notre sanatorium, bien que nous n’ayons pas encore l’argent nécessaire.
Vous dites que le Dr Kellogg écrit que si je l’autorisais à se procurer 5000 dollars, il le ferait. Il m’a écrit qu’il pourrait se procurer 5000
dollars en plus des premiers 5000, et pourquoi ne lui ai-je pas dit : “Faites-le” ? Il ne m’est permis d’indiquer à aucun homme ce qu’il doit
faire ou ne pas faire. Je présente notre situation comme le Seigneur m’a demandé de le faire, mais je ne suis pas libre d’aller plus loin. —
Lettre 63, 4 avril 1899, à John Wessels et à sa femme, qui faisaient partie des premiers croyants d’Afrique du Sud.
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