Page 152 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Conseils aux femmes, 13 mai
Elle [la femme] sera néanmoins sauvée ... si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté.
1 Timothée
2 :15
.
Nous devons atteindre un niveau plus élevé. Nous ne faisons pas tous les progrès qu’il est de notre devoir ou de notre privilège de
faire. Comment se fait-il que nous nous servions des talents que Dieu nous a donnés dans les affaires séculières et non à son service ? Ne
devrions-nous pas avoir un intérêt plus grand pour les choses éternelles que pour celles qui concernent nos besoins temporels ?
Nous avons entendu exprimer le désir que les maris et les familles entrent dans la vérité. C’est bien ; ce devrait être un souhait éminent.
Mais faisons-nous tout notre devoir ? Faisons-nous tous les progrès que nous devrions faire ? Ne sommes-nous pas loin d’accomplir notre
devoir dans notre marche en avant ? N’agissez pas en naines spirituelles. Nous aimons voir les nouveauxnés et observer leurs mines de bébés,
mais les mêmes ráctions nous répugneraient chez un enfant de deux ans. De même, la femme chrétienne doit croître. Soyez
con
formes au
Christ, et non
formées. Sentez-vous ancrées en Christ. Qu’il y ait de la solidité parmi les sœurs qui sont seules. Evitez la frivolité et veillez
constamment.
Les abondantes bénédictions du ciel sont prêtes à se répandre sur nous. Ne soyez pas égoïstes. Pour beaucoup trop, la religion ne consiste
qu’en ceci : moi et ma famille. Elles ne feront aucun effort pour en aider d’autres et leur faire du bien. En ce cas, Dieu ne peut les bénir. C’est
lorsque nous sommes arrachés à notre moi que Dieu nous bénit. Il désire que nous nous séparions de nous-mêmes. Ce que nous semons, nous
le récolterons. Si vous semez l’égoïsme, vous récolterez l’égoïsme, c’est-à-dire que cet égoïsme sera attaché à vous. Sortons de nous-mêmes
et parlons de la miséricorde et des bénédictions de Dieu.
Que toutes les sœurs sentent que si elles n’ont pas de mari sur lequel s’appuyer, elles pourront s’appuyer plus fermement sur Dieu.
Chacune de nos sœurs peut être une missionnaire vivante, et illuminer chaque réunion. Agissons-nous comme si nous avions été appelées des
ténèbres à une merveilleuse lumière ? ou comme si nous traînions un boulet derrière nous ? Nous devons parler lumière et prier lumière, et la
lumière pénétrera. Si seulement les femmes de l’Eglise voulaient montrer que Dieu peut travailler par elles ! C’est Marie qui la première
prêcha Jésus ressuscité. ... De plus riches bénédictions attendent celles qui affrontent les conflits les plus angoissants, car le Christ est un
secours qui ne manque jamais dans la détresse. Mais nous devons nous débarrasser de notre égoïsme ; connaissons l’Agneau de Dieu qui ôte
le péché du monde, et ainsi nous deviendrons de plus en plus semblables à Jésus, jusqu’à ce que la couronne d’immortalité soit placée sur
notre front. —
Manuscrit 2, 1884, p.1 (13 mai 1884)
, “Sermon par M
me
E. G. White”.
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