Page 173 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Les leçons de la nature, 2 juin
Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent.
Matthieu 6 :28
.
L’Eglise du Christ dépend de lui pour son existence. Ce n’est que par lui qu’elle peut continuellement se vivifier et se fortifier. Les
membres doivent constamment vivre en relation intime et vitale avec le Sauveur. Ils doivent le suivre pas à pas dans l’abnégation et le
sacrifice. Ils doivent parcourir les sentiers de la vie pour lui gagner des âmes, se servant de tous les moyens possibles pour que la vérité
apparaisse sous son vrai jour devant le monde.
La vérité doit être présentée de différentes façons. Certains, dans les milieux sociaux élevés, la saisiront lorsqu’elle est présentée en
images et en paraboles. Tandis que des hommes travaillent pour révéler la vérité avec clarté, cette conviction peut être transmise à leurs
auditeurs : le Seigneur est présent comme il a promis de l’être. ...
Dans son merveilleux sermon sur la montagne, le Christ se servit des lis des champs dans leur beauté naturelle pour illustrer une grande
vérité. Son langage était adapté à l’esprit ouvert de la vie enfantine. Le grand Maître mettait ses auditeurs en contact avec la nature, afin
qu’ils puissent écouter la voix qui parle en toutes choses créées ; au fur et à mesure que leurs cœurs devenaient tendres et réceptifs, il les
aidait à interpréter l’enseignement spirituel des scènes sur lesquelles se posaient leurs regards. Les paraboles, par lesquelles il aimait tant
enseigner les leçons de vérité, montrent à quel point son esprit était ouvert aux influences de la nature, et comment il se délectait à tirer un
enseignement spirituel du milieu quotidien.
Les oiseaux du ciel, les lis des champs, le semeur et le grain, le berger et les brebis : le Christ s’en servit pour enseigner des vérités
immortelles. Il tira ses illustrations des faits de la vie, des faits de l’expérience familière aux auditeurs : le trésor caché, la perle, le filet, la
pièce perdue, le fils prodigue, les maisons bâties sur le roc et sur le sable. Il y avait dans ses leçons quelque chose pour intéresser chaque
esprit, pour en appeler à chaque cœur. C’est ainsi que les tâches quotidiennes, au lieu de n’être qu’une simple série de labeurs, dépourvues de
pensées élevées, étaient illuminées et rehaussées par de constants rappels de l’invisible et du spirituel.
Le Seigneur Jésus tenait à ce que la véritable philosophie du grand livre de la nature soit révélée à l’esprit. ... Nous avons besoin
d’ouvriers dont l’esprit s’élargira par l’étude du livre de ses œuvres créées que Dieu a ouvert devant nous. Les anges collaborent avec ceux
qui proclament les vérités représentées par les choses de la nature. Ces choses ne sont pas Dieu, mais elles constituent des échantillons de son
ouvrage. — Lettre 223, 2 juin 1905, à J. A. Burden.
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