Page 246 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Consécration quotidienne, 11 août
Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et
communique une grâce à ceux qui l’entendent.
Ephésiens 4 :29
.
La consécration est une chose très simple. Lorsqu’elle est mise en pratique chaque jour dans notre vie personnelle, elle nous apprend
beaucoup plus que si nous faisions confiance à notre expérience. Que chaque jour, à chaque heure, notre cœur dise à Dieu : “Me voici,
Seigneur, je suis à toi ; prends-moi, emploie-moi aujourd’hui. Je dépose tous mes plans à tes pieds ; je ne veux pas avoir de projets personnels.
Mon temps t’appartient ; toute ma vie est à toi.” Que notre cœur s’adresse constamment à Dieu pour recevoir la force et la grâce à chaque
instant.
Qu’aucun vilain mot ne s’échappe de nos lèvres, car nos lèvres, notre voix, appartiennent au Seigneur. Elles doivent être consacrées au
Seigneur et à son service. Ces lèvres ne doivent pas déshonorer Jésus, car elles lui appartiennent. Il les a rachetées, et je ne dois rien dire
qui puisse l’offenser. Mes oreilles doivent être fermées au mal. Ainsi, jour après jour, nous pouvons nous consacrer à Dieu. Les oreilles ne
doivent pas être salies par les propos malveillants que certains critiques voudraient nous faire entendre. Non seulement je les fais pécher en
les laissant parler des fautes d’autrui, mais je pèche moi-même en les écoutant.... Je puis empêcher beaucoup de méchants propos en ayant les
oreilles consacrées à Dieu. Avant que le mal ne soit fait, je pourrais dire : “Prions !” et ensuite demander à Dieu d’éclairer mon esprit et celui
de mon interlocuteur, afin que nous comprenions mieux nos liens mutuels et nos liens avec Dieu.
Ouvrons nos cœurs à Jésus avec toute la simplicité d’un enfant qui raconterait à ses parents ses perplexités et tout ce qui le trouble. Ainsi,
nous pourrons freiner le mal, non seulement en nous-mêmes, mais également chez les autres. Consacrons-nous chaque jour à Dieu ; une vie
au service de Dieu ne court aucun danger. Nous voulons que la gratitude imprègne notre vie, nos paroles, nos actes.
Chaque pensée, chaque parole exprimant une plainte porte atteinte à Dieu et déshonore son nom. Nous voulons que notre cœur, accordé à
ses louanges, soit rempli de gratitude, proclame son amour, et que, rendu malléable et soumis par la grâce du Christ, il déborde de douceur,
de paix, d’une bonne odeur. Nous serons patients et bons, tendres, remplis de compassion, courtois, même lorsque nous avons affaire à ceux
qui ne le sont pas. Oh ! combien de bénédictions précieuses ne perdons-nous pas en nous surestimant nous-mêmes et en sous-estimant les
autres ! ...
Nous ne devons pas nous amoindrir ni prendre à la légère les talents que nous avons reçus de Dieu, mais nous ne devons pas non plus
surestimer notre importance ni accorder trop de confiance à nos capacités d’êtres humains. — Lettre 7a, 11 août 1886, à un couple travaillant
en Angleterre.
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