Page 25 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Christ, le Médecin tout-puissant, 12 janvier
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Matthieu 11 :28
.
Le Christ a employé tous les moyens pour retenir l’attention des coupables. Comme il s’occupait de tous avec tendresse et considération !
Il désirait ardemment briser le charme maléfique imposé à ceux qui étaient trompés et induits en erreur par les forces sataniques. Il désirait
ardemment donner le pardon et la paix à l’âme souillée par le péché.
Le Christ était le Médecin tout-puissant de toutes les maladies spirituelles et physiques. Regardez, oh ! regardez le Rédempteur
compatissant. Avec les yeux de la foi, contemplez-le qui marche dans les rues des villes, attirant à lui ceux qui sont faibles et las. Des êtres
humains pécheurs et désespérés s’assemblent en foule autour de lui. Voyez les mères qui, leurs petits enfants malades et mourants dans
les bras, se pressent à travers la foule afin de se trouver là où Jésus peut les voir et les toucher. Que les yeux de la foi embrassent la scène.
Regardez ces mères qui se fraient un chemin jusqu’à lui, pâles, épuisées, presque désespérées, mais décidées et obstinées, portant dans les
bras leur lot de souffrances.
Tandis que ces êtres inquiets sont repoussés en arrière, le Christ se fraie un chemin, pas à pas, jusqu’à leurs côtés. Des larmes de joie et
d’espoir coulent sans retenue, car elles ont attiré son attention, et elles regardent droit dans ces yeux qui expriment tant de tendresse et tant
d’amour pour la mère fatiguée et pour l’enfant qui souffre. Il la met en confiance en disant : “Que puis-je faire pour toi ?” Dans un sanglot,
elle exprime son grand souhait : “Maître, que tu guérisses mon enfant.” Elle a montré sa foi en se frayant laborieusement un chemin vers lui,
sans savoir qu’il se dirigeait vers elle, et le Christ prend l’enfant dans ses bras. Il prononce quelques mots et la maladie s’envole à son contact.
La pâleur de la mort a disparu. Le courant qui donne la vie coule dans les veines. Les muscles reçoivent des forces.
Jésus adresse à la mère des paroles de réconfort et d’apaisement, et un autre cas aussi urgent se présente. La mère demande de l’aide pour
elle et ses enfants, car ils souffrent tous. Avec joie et sans se faire prier, le Christ exerce son pouvoir vivifiant, et toute la famille loue, honore
et glorifie le nom de Celui qui fait des choses merveilleuses.
Aucun signe d’impatience ne repoussait loin du Christ l’humble suppliant. Les prêtres et les chefs cherchaient à décourager les malades et
les déshérités en leur disant que le Christ guérissait par la puissance du démon. Mais on ne pouvait dissimuler ce qu’il faisait. Il était décidé à
ne pas échouer, à ne pas se décourager. Souffrant lui-même de privations, il parcourut le pays où il accomplissait son œuvre, répandant ses
bénédictions et cherchant à atteindre les cœurs endurcis. — Lettre 31, 12 janvier 1898, à Uriah Smith, longtemps rédacteur de la
Review and
Herald
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