Page 374 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Soyez des chrétiens rayonnants, 11 décembre
J’ai cherché l’Eternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs.
Psaumes 34 :5
.
Ne parlez pas des fautes des autres. Prenez soin de votre propre jardin. Veillez à ce que votre propre cœur soit purifié par la puissance de
Dieu. Quand des difficultés surgissent, au lieu de perdre patience, de vous agiter et de vous faire du souci, allez au Seigneur et parlez-lui-en....
Ne faites pas appel à des amis humains. Ils ont déjà plus que leur part de fardeaux....
Ne pensez pas que vous trouverez du soulagement en plaçant vos fardeaux sur les autres. Allez directement à Celui qui prend sur lui tous
vos soucis et ouvrez-lui votre cœur. Croyez qu’il peut et veut prendre en mains les circonstances de votre cas. Quand vous irez au pied de la
croix avec contrition, quand vous aurez foi en les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité, vous recevrez par lui la force nécessaire. Quand
vous lui remettez votre âme impuissante, il vous donne la paix, la joie, la force et le courage. Alors vous pourrez dire à votre prochain à quel
point le Christ vous est précieux. Vous pourrez dire : “Je l’ai cherché, et je l’ai trouvé précieux à mon âme.”
“Vous trouverez le repos.” Comment ? Par une expérience vivante, parce que le joug du Christ est toute patience, bonté et longanimité.
Ceux qui apprennent de lui la douceur et l’humilité apprennent aussi comment s’aimer les uns les autres comme il les a aimés. Ils parviennent
au point où ils refusent de critiquer et de condamner les autres. Ils découvrent qu’une œuvre que personne ne peut faire à leur place leur a été
confiée, celle d’apprendre du Christ. Quand nous nous plaçons entre ses mains, il nous montre les possibilités et les probabilités qui sont
devant nous. Il nous presse d’aller chercher de l’aide auprès de Celui qui est inifiniment supérieur aux êtres humains perdus.
Le Christ agit pour nous. Comment le sais-je ? Par expérience. Il y a de nombreuses années, je me sentis désespérée pendant un certain
temps. Je m’abandonnai à la miséricorde et à l’amour du Sauveur, et sa puissance descendit sur moi. Une fois, mes collaborateurs [
à la
rédaction
] me crurent morte. Mais tout à coup, j’élevai la voix en prière. La puissance de Dieu vint sur moi pendant toute la nuit, et je compris
que je devais désormais mettre ma confiance en Christ. J’avais prié et encore prié pour obtenir du secours, et pendant tout ce temps, mon
Sauveur s’était tenu tout près de moi, attendant que je le reconnaisse pour ma force, ma grâce, ma richesse. J’ai appris la leçon. Depuis,
quand je m’agenouille pour prier, je crois que je recevrai une réponse, que j’en aie l’impression ou non....
O combien j’aimerais que nous honorions le Christ en comprenant ce qu’il veut faire pour nous, et en le prenant au mot ! Si nous agissions
ainsi, nous deviendrions des chrétiens rayonnants. En contemplant le Christ, nous sommes transformés à son image. —
Manuscrit 118, 1904,
p.1 (11 décembre 1904)
, “L’union avec le Christ”.
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