Page 51 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Le Saint-Esprit, un guide fidèle, 6 février
Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas
vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la
justice, et le jugement.
Jean 16 :7, 8
.
Le Christ savait que cette nouvelle [la venue du Consolateur] était une vérité merveilleuse. Il était sur le point d’achever son ministère sur
la terre et il envisageait la croix, pleinement conscient du poids de la culpabilité dont il serait chargé parce qu’il l’acceptait à notre place.
Cependant, son plus grand souci était pour ses disciples. Il cherchait un moyen de les réconforter, et il leur déclara : “Cependant je vous dis la
vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je
vous l’enverrai.”
Jean 16 :7
.
Le mal s’était accumulé depuis des siècles, et il ne pouvait être tenu en échec et combattu que par la force du Saint-Esprit, la troisième
personne de la divinité, qui viendrait sans restriction et dans la plénitude de la puissance divine. Il devait combattre un autre esprit, car le mal
dans son essence était à l’œuvre de toutes les façons possibles, et la soumission de l’homme à cet esclavage satanique était stupéfiante.
Aujourd’hui, comme au temps du Christ, Satan domine un grand nombre d’esprits. Oh ! que l’on puisse déceler cette œuvre terrible et
redoutable, et y résister ! L’égoïsme a corrompu les principes, l’égoïsme a troublé les sens et obscurci notre jugement. Il est étrange que,
compte tenu de toute la lumière émanant de la Parole bénie de Dieu, de telles idées puissent être maintenues, et que l’on puisse s’écarter
autant de l’esprit et de la mise en pratique de la vérité. ...
Des péchés, qui ont été dénoncés avec clarté, sont couchés à la porte d’un grand nombre, des péchés que le Seigneur ne prend pas à la
légère. Si seulement les hommes abandonnaient leur esprit d’opposition au Saint-Esprit, cet esprit qui trop longtemps a été le ferment de leur
expérience religieuse, l’Esprit de Dieu parlerait lui-même à leur cœur. Il le convaincrait de péché. Quelle œuvre extraordinaire ! Mais le
Saint-Esprit a été bafoué, et la lumière rejetée. ...
Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’aucun périsse, mais que tous parviennent à la vie éternelle. Oh ! si je pouvais être certaine que ... mes
frères comprennent ce que signifient des principes purs, pour eux, et pour tous ceux avec qui ils entrent en contact, mon cœur bondirait de
joie....
Toute âme qui acceptera Jésus comme son Sauveur personnel palpitera à l’idée de servir Dieu, et saisira avidement l’occasion de
manifester sa gratitude en consacrant ses capacités au service de Dieu. — Lettre 8, 6 février 1896, à “Mes frères en Amérique”.
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