Page 79 - Levez vos yeux en haut (1982)

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Laissez-les croître ensemble, 4 mars
Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez
d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
Matthieu 13 :30
.
La Parole de Dieu enseigne que ceux qui suivront les traces de l’Homme du Calvaire en ces derniers jours devront aller de l’avant dans
les plus grandes difficultés, car Satan est descendu avec une grande puissance, sachant qu’il dispose de peu de temps. ...
L’inimitié entre la vérité et le mensonge a existé depuis la chute de Satan. L’être qui travaille maintenant avec tant de constance pour
semer les graines de l’erreur occupait autrefois l’un des postes les plus élevés dans les parvis célestes. Mais il n’était pas satisfait de son sort.
Il voulait s’élever encore plus haut, et il travailla à la réalisation de ses projets ambitieux jusqu’à ce qu’il y ait guerre dans le ciel.
Satan, avec ceux qu’il trompa et qui se battirent à ses côtés, fut chassé du ciel, mais la lutte s’est poursuivie sur la terre. A toutes les
époques, Satan a travaillé à travers des hommes qui ont abandonné la foi, prêtant l’oreille aux esprits séducteurs, et enseignant des doctrines
trompeuses et des principes d’origine satanique. Le Christ a enseigné à ses disciples comment affronter l’œuvre trompeuse de Satan et de ses
adeptes. Sous une variété de symboles, le Sauveur présenta l’œuvre qui consiste à étendre son royaume de vérité et de justice dans le monde
entier. C’est en enseignant la vérité que nous devons faire échouer les plans de Satan. Le Christ a expliqué cette œuvre par la parabole du
semeur. ...
L’enseignement de cette parabole est illustré par la façon dont Dieu traite avec les hommes et les anges. Satan est trompeur. Quand il
pécha au ciel, même les anges loyaux ne discernèrent pas complètement son caractère. C’est pourquoi Dieu ne le détruisit pas immédiatement.
S’il l’avait fait, les saints anges n’auraient pas perçu la justice et l’amour de Dieu. Un doute sur la bonté de Dieu serait devenu une semence
de mal produisant le fruit amer du péché et du malheur. C’est pourquoi l’auteur du mal fut épargné, afin que son caractère se développe
pleinement.
Au cours des siècles, Dieu a supporté l’angoisse d’assister aux ravages du mal. Il a offert le don infini du Calvaire, plutôt que de
laisser quiconque être trompé par les séductions du malin, car l’ivraie n’aurait pu être arrachée sans danger pour le grain précieux. Ne nous
montrerons-nous pas aussi patients envers nos semblables que le Seigneur du ciel l’est envers Satan ?
Non la condamnation et le jugement des autres, mais l’humilité et la méfiance de soi-même, c’est l’enseignement de la parabole du Christ.
— Lettre 86, 4 mars 1907, “A nos églises des grandes villes”.
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