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Chapitre 3 — Le travail du berger
Un fidèle berger s’occupera de tout ce qui se rapporte à la pros-
périté du troupeau : il le nourrira, le conduira, le défendra. Il se
conduira lui-même avec sagesse et manifestera une tendre considé-
ration pour tous, particulièrement pour ceux qui sont tentés, affligés,
découragés. “C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour
être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de
plusieurs.”
Matthieu 20 :28
. “En vérité, en vérité, je vous le dis,
le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus
grand que celui qui l’a envoyé.”
Jean 13 :16
. Le Christ “s’est dé-
pouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant
semblable aux hommes”.
Philippiens 2 :7
. “Nous qui sommes forts,
nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et
ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous com-
plaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. Car
Christ ne s’est point complu en lui-même, mais, selon qu’il est écrit :
Les outrages de ceux qui t’insultent sont tombés sur moi.”
Romains
15 :1-3
.
Beaucoup de bergers échouent dans leur tâche parce qu’ils ne se
tiennent pas assez près de ceux qui ont besoin de leur aide. La Bible
en main, ils devraient chercher avec courtoisie à se rendre compte
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des objections qui existent dans les esprits de ceux qui commencent
à demander : Qu’est-ce que la vérité ? Il faudrait du soin et de la
tendresse pour les conduire et les éduquer, de même qu’il en faut
avec les enfants à l’école. Beaucoup de gens doivent se débarrasser
de théories qu’ils ont cru longtemps être la vérité. Au fur et à mesure
qu’ils sont convaincus d’avoir été dans l’erreur au sujet de la Bible,
ils tombent dans la perplexité et le doute. Ils ont besoin alors d’une
chaude sympathie et d’une aide judicieuse. Il faut qu’on les instruise
avec précaution, qu’on prie pour eux et avec eux, qu’on veille sur
eux avec la plus tendre sollicitude.
C’est un grand privilège de collaborer avec le Christ au salut des
âmes. Le Sauveur s’efforçait patiemment et d’une manière désin-
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