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Chapitre 12 — La dîme
Le Seigneur a fait dépendre la proclamation de l’Evangile des
travaux et des dons de son peuple. Celui qui proclame le message
de miséricorde aux pécheurs, a également une autre œuvre à accom-
plir, celle de leur faire comprendre qu’ils doivent soutenir l’œuvre
de Dieu par leurs moyens financiers. Il faut leur enseigner qu’une
portion de leurs revenus appartient à Dieu et doit être consacrée
fidèlement à son œuvre. Cette leçon sera donnée par le précepte et
par l’exemple, car il ne s’agit pas de diminuer la force de ce qu’on
dit en se conduisant d’une manière différente.
Ce qui a été mis à part conformément aux Ecritures comme ap-
partenant au Seigneur, constitue les revenus de l’Evangile et ne nous
appartient plus. Celui qui puise dans le trésor de Dieu pour satisfaire
ses propres besoins ou pour venir en aide à d’autres personnes en
difficulté d’affaires, ne commet rien de moins qu’un sacrilège. Cer-
taines personnes se sont rendues coupables en détournant de l’autel
de Dieu ce qui lui avait été tout spécialement consacré. Chacun
devrait examiner cette question sous son vrai jour. Que personne,
dans un moment de gêne, ne prenne l’argent consacré à des buts
religieux pour l’employer à ses besoins personnels et apaise ensuite
sa conscience en se disant qu’il restituera cet argent plus tard. Il vaut
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beaucoup mieux réduire ses dépenses, limiter ses besoins et vivre
selon ses moyens que de faire servir à son usage personnel l’argent
réservé pour le Seigneur.
L’usage de la dime
Dieu a donné des directives particulières concernant l’usage
de la dîme. Il ne veut pas que son œuvre soit paralysée faute de
moyens. Pour que nous ne soyons pas réduits aux expédients et
qu’il n’y ait pas d’erreur possible, il nous a montré très clairement
notre devoir sur ce point. La part que Dieu s’est réservée ne doit pas
être détournée pour un autre but que celui auquel Dieu l’a destinée.
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