Page 394 - Le Minist

Basic HTML Version

390
Le Ministère Évangélique
et qui marchera pour nous ?” il répond : “Me voici, envoie-moi.”
Ésaïe 6 :8
. Il ne peut pas dire : Je m’appartiens ; je ferai ce qu’il me
plaira au moment que je choisirai. Aucun de ceux qui ont donné
leur vie pour servir la cause de Dieu ne vit pour lui-même. Il suit
le Christ et collabore avec lui de son plein gré, recevant son Esprit
jour après jour et travaillant comme le Sauveur le faisait, sans se
décourager et sans faillir jamais. Il a été choisi de Dieu comme un
instrument fidèle pour être à l’avant-garde de l’œuvre missionnaire
dans tous les pays et il doit considérer avec soin le chemin où il
s’engage.
Ceux qui n’ont jamais eu la responsabilité d’un tel travail et qui
supposent que les serviteurs fidèles que Dieu se choisit ont une vie
facile, devraient bien se dire que les sentinelles de l’Eternel sont
constamment sur le qui-vive. Elles ne comptent pas leurs heures de
travail. Lorsqu’il s’agit de leur traitement, si des hommes égoïstes,
par la parole ou la plume, en limitent indûment le montant, ils font
[441]
un mal considérable.
Ceux qui portent des responsabilités dans l’administration de
l’œuvre de Dieu doivent être loyaux et sincères, et agir selon des
principes de droiture. Lorsqu’on traverse une période de difficulté
financière, on peut penser que les traitements doivent être diminués.
Qu’on envoie alors une lette circulaire pour exposer la véritable
situation afin que ceux qui sont employés par la Fédération exa-
minent si, étant donné les circonstances, ils peuvent faire avec moins
d’argent. Tous les engagements pris avec ceux qui sont au service
de Dieu devraient être considérés comme quelque chose de sacré.
On n’a pas le droit de traiter les ouvriers du Seigneur comme des
objets sans âme, incapables d’exprimer leurs propres sentiments.
La femme du predicateur
Le prédicateur est payé pour son travail et cela est justice. Mais
si le Seigneur appelle aussi la femme, comme son mari, à travailler
pour lui et si elle consacre son temps et ses forces à visiter les
familles en leur expliquant les Ecritures, quoiqu’elle n’ait pas reçu
l’imposition des mains, elle accomplit une œuvre qui est bien celle
du ministère. Son travail doit-il alors être compté pour rien ?