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Chapitre 9 — Une sage administration des finances
C’est avec joie que les membres d’église doivent contribuer à
l’entretien des pasteurs. Il faut qu’ils pratiquent le renoncement et
l’économie afin d’abonder en toute bonne œuvre. Nous sommes
étrangers et voyageurs, en route pour une patrie meilleure ; aussi
chacun devrait-il faire alliance avec Dieu par le sacrifice. Le temps
est court pour travailler au salut des âmes, et tout ce qui n’est pas
nécessaire pour subvenir à des besoins réels devrait être consacré à
Dieu en sacrifice d’actions de grâces.
Il est du devoir des prédicateurs de faire preuve d’un égal renon-
cement. Une solennelle responsabilité repose sur les personnes qui
sont l’objet des libéralités de l’Eglise et qui sont chargées d’adminis-
trer les fonds du trésor de Dieu. Il faut qu’elles étudient avec soin les
indications de la providence divine, afin d’être à même de discerner
où sont les besoins les plus pressants. Elles sont les collaboratrices
du Christ pour établir son royaume sur la terre, en harmonie avec la
prière du Sauveur : “Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.”
Matthieu 6 :10
.
Il faut prendre en considération l’œuvre dans toutes les parties du
monde et entrer dans de nouveaux territoires. Pour y faire pénétrer
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le message évangélique, que nos frères pensent que beaucoup de
travail et d’argent sont nécessaires.
Quand on étudie les besoins de la cause dans les pays étrangers,
il faut tenir compte des difficultés que l’on rencontrera et subvenir
volontiers aux besoins des prédicateurs. Que ceux qui sont à la tête
de l’œuvre étudient avec soin les besoins des différents champs
missionnaires, car ils sont les économes de Dieu, chargés de veiller
à l’extension de son œuvre dans toutes les parties du monde. Ils sont
inexcusables, s’ils restent dans l’ignorance des besoins de l’œuvre.
Il faut qu’ils apprennent à connaître les avantages et les difficultés
de chaque territoire et qu’avec désintéressement ils contribuent au
progrès général de la cause.
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