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Le Ministère de la Guérison
que vous trouvez à faire que vous développerez vos facultés en vue
d’une œuvre plus importante. En prêtant peu d’attention aux petites
occasions, beaucoup de chrétiens deviennent stériles et languissants.
Ne comptez pas trop sur l’aide des hommes. Regardez plutôt au
Sauveur qui, de la part de Dieu, porte nos peines, se charge de nos
tristesses, et subvient à tous nos besoins. Comptez sur les promesses
divines, et commencez là où vous trouvez quelque chose à faire.
Puis, marchez de l’avant avec une foi inébranlable. C’est la foi en
la présence du Christ qui communique la force et la constance.
Travaillez avec dévouement, avec courage et persévérance.
Dans les contrées où les conditions sont si difficiles et si décou-
rageantes que beaucoup refusent de s’y rendre, des changements
remarquables ont été opérés par les efforts de ceux qui étaient déci-
dés à se sacrifier pour la cause de l’Evangile. Ils ont travaillé sans
se lasser, en ne s’appuyant sur aucune force humaine, mais sur le
Seigneur, et ils ont été soutenus par sa grâce. Le bien ainsi accompli
ne sera jamais connu en ce monde, mais les résultats bénis en seront
visibles dans l’au-delà.
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Missionnaires non rétribués
Dans de nombreux endroits, des missionnaires indépendants
peuvent travailler avec succès. L’apôtre Paul n’était pas rétribué
lorsqu’il proclamait l’Evangile à travers le monde. Tout en prêchant
le Christ dans les grandes villes d’Europe et d’Asie, il fabriquait des
tentes pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses compagnons. Ses
paroles aux anciens de l’église d’Ephèse, en prenant congé d’eux,
contiennent de précieuses instructions pour tous ceux qui prêchent
l’Evangile. “Vous savez de quelle manière, dit-il, depuis le premier
jour où je suis entré en Asie, je me suis sans cesse conduit avec
vous, servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu
des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs. Vous savez
que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas
craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans
les maisons. ... Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements
de personne. Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à
mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous
ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut