Page 142 - Le Minist

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Notre devoir envers les indigents
Quand on a tout fait pour que les pauvres puissent subvenir eux-
mêmes à leurs besoins, il reste encore à s’occuper des veuves et des
orphelins, des vieillards, des infirmes et des malades. Ne les négli-
geons jamais ; ils sont confiés par Dieu lui-même à la compassion, à
l’amour et aux soins dévoués de tous ceux qu’il a faits ses économes.
Les frères en la foi
“Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons
le bien envers tous, et surtout envers les frères dans la foi.”
Galates
6 :10
.
Le Christ a chargé son Eglise de prendre un soin tout particulier
de ses membres nécessiteux. Il permet qu’il y ait des pauvres dans
chaque communauté — n’a-t-il pas dit qu’il y en aurait toujours ? —
mais il tient les chrétiens responsables de la sollicitude dont il y a
lieu de les entourer.
De même que les membres d’une famille digne de ce nom s’en-
traident les uns les autres, se soignant quand ils sont malades, soute-
nant les faibles, instruisant les ignorants, entourant de leurs conseils
les inexpérimentés, ainsi les “frères en la foi” doivent prendre soin
de ceux des leurs qui sont dans le besoin. Il ne faut pas qu’ils s’en
désintéressent.
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Les veuves et les orphelins
Les veuves et les orphelins sont l’objet de la sollicitude toute
particulière du Seigneur :
Le père des orphelins, le défenseur des veuves,
C’est Dieu dans sa demeure sainte.
Ton créateur est ton époux :
L’Eternel des armées est son nom;
Et ton rédempteur est le Saint d’Israël :
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