Page 16 - Le Minist

Basic HTML Version

Notre exemple
[16]
[17]
Notre Seigneur Jésus-Christ est venu en ce monde comme le
serviteur inlassable des besoins de l’homme. “Il a pris nos infirmités,
et il s’est chargé de nos maladies” afin de pouvoir répondre à chaque
besoin de l’humanité.
Matthieu 8 :17
. Il est venu ôter le fardeau de
la maladie, de la misère et du péché. Restaurer totalement l’homme,
telle était sa mission. Il vint pour lui rendre la bonté, la paix et la
perfection du caractère.
Les conditions et les besoins de ceux qui venaient à lui étaient
variés. Mais personne ne repartait sans avoir reçu son aide. De lui
coulait un flot de puissance guérissante. Les hommes étaient guéris
dans leur corps, leur esprit et leur âme.
L’œuvre du Sauveur n’était pas limitée à un lieu ni à une époque
déterminés. Sa compassion était illimitée. Il donna une telle am-
pleur à son œuvre de guérison et d’enseignement qu’il n’existait en
Palestine aucun bâtiment assez vaste pour contenir les multitudes
qui se pressaient autour de lui. Ses hôpitaux, c’étaient les flancs
des collines verdoyantes de la Galilée, les voies de communication,
le bord des mers, les synagogues, et tout autre lieu où les malades
pouvaient lui être amenés.
Dans toutes les villes, cités ou villages par lesquels il passait,
il étendait les mains sur les affligés et les guérissait. Quand il ren-
contrait des âmes prêtes à recevoir son message, il les réconfortait
en leur donnant l’assurance de l’amour de leur Père céleste. Tout le
[18]
jour, il se penchait sur ceux qui venaient à lui. Le soir, il accordait
son attention à ceux qui, pendant la journée, avaient travaillé pour
gagner la pitance de leurs familles.
Jésus portait le poids écrasant de la responsabilité du salut des
hommes. A moins d’un changement radical dans ses principes et
ses buts, l’espèce humaine était perdue. Jésus le savait. C’était le
fardeau pesant sur son cœur. Personne ne peut mesurer le poids que
Jésus ressentait. Enfant, jeune homme et adulte, il marcha seul. Mais
en sa présence, on se croyait au ciel. Jour après jour, il faisait face
12