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Guérison mentale
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âme et leur corps, dirigeons leurs pensées vers celui qui peut sauver
parfaitement tous ceux qui viennent à lui. Dieu qui a fait l’esprit de
l’homme sait ce dont celui-ci a besoin. Lui seul peut guérir. Ceux
dont l’esprit et le corps sont malades devraient aller au Christ qui est
le restaurateur par excellence. “Car je vis, dit-il, et vous vivrez aussi.”
Jean 14 :19
. C’est la vie qu’il faut présenter aux malades. Qu’on
leur dise que s’ils ont la foi en Jésus, s’ils collaborent avec lui, s’ils
se conforment aux lois de la santé et recherchent la sanctification, il
leur communiquera sa vie. En leur faisant connaître le Sauveur sous
cet aspect, on leur procurera une force d’une grande valeur, car elle
vient d’en haut. Telle est la véritable science de la guérison du corps
et de l’esprit.
La sympathie
Il faut une grande sagesse pour soigner les malades de l’esprit.
Un cœur ulcéré, un esprit découragé a besoin d’être traité avec
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douceur. Souvent, des difficultés de famille rongent l’âme comme
un cancer et affaiblissent la vitalité. Parfois, le remords mine la
constitution et détraque l’esprit. C’est en leur témoignant beaucoup
de sympathie que l’on arrive à faire du bien à ces malades. Le
médecin doit d’abord gagner leur confiance, puis les conduire au
grand Médecin. S’ils peuvent avoir foi en lui, et se persuader qu’il
s’occupe de leur cas, leur esprit sera soulagé, et souvent la guérison
en résultera.
La sympathie et le tact feront généralement plus de bien que
les traitements les plus savants, administrés d’une manière froide
et indifférente. Si un médecin s’approche d’une manière distraite
et détachée du lit d’un malade, l’examine sans grand intérêt, et
lui donne l’impression par son attitude ou ses paroles qu’il n’est
pas digne d’attention, il lui fait beaucoup de mal. Le doute et le
découragement produits par son indifférence neutralisent souvent
l’effet salutaire des remèdes qu’il prescrit.
S’il se mettait à la place de celui qui, l’esprit abattu et la volonté
affaiblie par la souffrance, soupire après quelques paroles de sympa-
thie et de réconfort, il comprendrait mieux son état d’âme. Quand
l’amour et la sympathie du Christ se joignent à la science médicale,
la seule présence du médecin est une bénédiction.