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Le Ministère de la Guérison
Tempérance et maîtrise de soi
Le soin que la mère doit apporter à sa manière de vivre est
indiqué dans les Ecritures. Lorsque l’Eternel voulut susciter Samson
pour délivrer Israël, un ange apparut à la mère et lui communiqua
les instructions relatives à sa façon de vivre et à celle d’élever son
enfant. “Maintenant, lui dit-il, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne
mange rien d’impur.”
Juges 13 :7
.
Beaucoup de parents tiennent pour négligeables les influences
prénatales, mais non pas le Seigneur. Le message apporté deux fois,
de la manière la plus solennelle, par un ange de Dieu, mérite que
nous lui prêtions la plus grande attention. En s’adressant à cette mère
hébraïque, Dieu parle aux mères de tous les siècles. “Elle observera,
dit l’ange, tout ce que je lui ai prescrit.” Le bien-être de l’enfant
dépend donc énormément des habitudes de sa mère dont les goûts
et les passions doivent être soumis à des principes. Selon le plan de
Dieu elle évitera, pendant la grossesse, certaines influences, et elle
luttera contre certaines tendances. Si elle s’écoute, si elle est égoïste,
impatiente et exigeante, ces traits de caractère se retrouveront chez
le petit être. C’est ainsi que bien des enfants ont reçu à leur naissance
des tendances au mal presque insurmontables.
Mais si la mère s’attache fermement à de bons principes, si elle
pratique la tempérance et cultive l’abnégation, si elle est aimable
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et bonne, elle peut transmettre à son enfant ces précieux traits de
caractère. Le commandement prohibant à la mère l’usage du vin
est très explicite. Chaque goutte de boisson alcoolisée dont elle fait
usage met en danger la santé physique, mentale et morale de son
enfant, et constitue un péché contre son Créateur.
Certains prétendent que la future mère doit satisfaire tous ses
désirs et user librement de n’importe quel aliment, quelque malsain
qu’il soit. De tels conseils sont déraisonnables et pernicieux. Les
besoins physiques de la mère ne doivent en aucun cas être négligés :
deux vies dépendent d’elle. Ses désirs devraient donc être considérés
avec tendresse et largement satisfaits. Mais à ce moment-là, plus
qu’à n’importe quel autre, elle doit éviter, dans son alimentation et
en toutes choses, ce qui affaiblirait ses forces physiques ou mentales.
Le commandement de Dieu la place sous l’obligation solennelle de
se dominer.