Page 74 - Le Minist

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Les éléments divins et les éléments humains
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Le médecin croyant doit travailler en collaboration avec le Christ.
Le Sauveur prenait soin à la fois du corps et de l’âme ; son Evan-
gile était un message de vie spirituelle et de restauration physique.
Pour lui, la délivrance du péché et la guérison de la maladie étaient
étroitement unies. C’est ce même ministère d’amour qui est confié
aujourd’hui au médecin craignant Dieu. Il doit imiter le Christ en
s’occupant des besoins spirituels en même temps que des besoins
corporels de ses semblables. Il faut qu’il soit pour les malades un
messager de miséricorde qui leur apporte à la fois le remède du
corps et celui de l’âme.
C’est le Christ qui est le chef véritable de la profession médicale.
En tant que Médecin suprême, il se tient aux côtés de tout praticien
croyant occupé à soulager la souffrance humaine. Tout en se servant
des remèdes que la nature lui offre pour guérir les maux physiques,
le médecin parlera à son malade de celui qui peut redonner la santé
à l’âme et au corps. Les résultats qu’il s’efforcera d’obtenir, c’est
au Sauveur qu’il les devra. Il n’est que l’auxiliaire, le collaborateur
de la nature dans l’œuvre de la guérison ; c’est le Christ qui est le
véritable guérisseur. Le médecin s’efforce de conserver la vie ; le
Sauveur, lui, la dispense.
La source de la guérison
Les miracles du Christ nous font connaître la puissance qui opère
constamment en faveur des hommes pour les soutenir et les guérir.
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Par des moyens naturels, jour après jour, heure après heure, instant
après instant, Dieu nous maintient en vie, nous fait croître, nous
guérit. Lorsque nous sommes atteints par la maladie, une œuvre
de guérison s’inaugure aussitôt ; les forces de la nature se mettent
au travail pour rétablir la santé. Mais ce qui agit réellement, c’est
la puissance de Dieu. Tout procède de lui. Lorsqu’un être humain
recouvre la santé, c’est à lui qu’il le doit.
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