Page 81 - Le Minist

Basic HTML Version

Les éléments divins et les éléments humains
77
soulager celui ou celle qu’ils aiment. Fréquemment, ils lui confieront
leurs secrètes appréhensions. Ce sera alors l’occasion de leur faire
connaître celui qui sollicite les âmes fatiguées et chargées de venir
à lui pour trouver du repos. Que l’on fasse monter une prière en
[96]
leur faveur vers œlui qui guérit tous les maux et apaise toutes les
souffrances.
Promesses divines
Le médecin a donc des occasions précieuses de faire connaître
les promesses de la Parole de Dieu. Il doit sortir du trésor des choses
nouvelles et des choses anciennes, prononçant ici et là les paroles
de réconfort et d’instruction attendues. Que l’esprit du médecin
soit une source de pensées rafraîchissantes. Qu’il étudie la Parole
de Dieu diligemment, afin de se familiariser avec ses promesses.
Qu’il apprenne à répéter les paroles de consolation prononcées par
le Christ au cours de son ministère terrestre, lorsqu’il enseignait
ses leçons et guérissait les malades. Qu’il attire l’attention de ses
patients sur les guérisons opérées par le Christ, sur sa tendresse, sur
son amour. Qu’il ne néglige jamais de diriger les pensées de ses
malades vers le Christ, le Médecin suprême.
La même puissance exercée par le Christ lorsqu’il vivait parmi
les hommes se manifeste dans sa Parole. C’est par elle qu’il guéris-
sait les malades, chassait les démons, calmait la mer et ressuscitait
les morts ; le peuple témoignait que sa Parole était puissante. Il prê-
chait la Parole de Dieu, la même qu’il avait communiquée à tous les
prophètes et maîtres de l’Ancien Testament. La Bible tout entière
est une manifestation du Sauveur.
On doit considérer les Ecritures non seulement comme un docu-
ment, mais aussi et surtout comme une parole que Dieu nous adresse
personnellement. Lorsque ceux qui étaient dans la peine venaient
solliciter son aide, le Sauveur voyait en eux tous ceux qui, dans
les siècles à venir, iraient à lui avec les mêmes besoins et la même
foi. Lorsqu’il disait au paralytique : “Mon enfant, tes péchés sont
pardonnés”
Matthieu 9 :2
; et à la femme de Capernaüm : “Ma fille,
[97]
ta foi t’a sauvée ; va en paix”
Luc 8 :48
, il parlait également pour les
âmes affligées qui, plus tard, solliciteraient son secours.