Page 203 - Messages

Basic HTML Version

65. Diligence recompensee
Jeunes gens, songez que votre indolence vous fait perdre l’expé-
rience inestimable que vous obtiendriez en accomplissant fidèlement
les devoirs de la vie quotidienne. Celui qui se montre indolent et qui
reste volontairement ignorant accumule les obstacles sur son sentier.
Il dédaigne une culture qui lui coûterait des efforts. Il fait tort à Dieu
en refusant de tendre une main secourable à l’humanité. Il s’éloigne
de la carrière que Dieu lui a tracée ; en effet, mépriser un emploi
utile de ses forces, c’est encourager des goûts inférieurs et paralyser
les meilleures énergies de l’être.
Des milliers d’êtres humains n’existent que pour consommer les
bienfaits que la miséricorde divine leur dispense. En leur donnant
les fruits de la terre, Dieu leur a confié des richesses : ils oublient
de lui apporter des offrandes de reconnaissance. Ils oublient que
Dieu désire qu’en faisant valoir les talents à eux confiés ils soient
des producteurs en même temps que des consommateurs. S’ils com-
prenaient ce que le Seigneur attend d’eux dans le domaine de la
bienfaisance, ils ne trouveraient pas leur avantage à fuir des respon-
sabilités et à se laisser servir.
Le bienfait du travail
Le vrai bonheur c’est d’être bon et de faire du bien. Les plus
pures jouissances sont réservées à ceux qui accomplissent fidèlement
leurs devoirs. Aucun travail honnête n’est dégradant. C’est une
ignoble paresse qui fait mépriser à certains êtres humains les simples
[209]
devoirs quotidiens de la vie. Le refus d’accomplir ces devoirs a pour
effet une insuffisance mentale et morale dont on souffrira tôt ou
tard. Le défaut du paresseux se manifestera clairement dans l’un
ou l’autre des moments de sa vie. Dans le registre de ses actions se
trouvent ces mots : consommateur, mais non producteur.
Il y a d’utiles leçons spirituelles à tirer de toutes les vocations.
Tout en travaillant, les cultivateurs peuvent réfléchir à la signification
199