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143. Vraie politesse
Le Christ exige que nous reconnaissions les droits de chaque
homme, les droits sociaux aussi bien que les droits religieux. Tous
doivent être traités avec tact et courtoisie comme des fils et des filles
de Dieu.
Le christianisme fait d’un homme un “gentleman”. Jésus était
courtois, même devant ses persécuteurs. Ses vrais disciples doivent
manifester le même esprit. Voyez l’apôtre Paul, traduit devant
Agrippa : tout son discours est un exemple de parfaite courtoisie
aussi bien que d’éloquence persuasive. L’Evangile n’enseigne pas
la politesse formaliste du monde, mais la courtoisie qui a sa source
dans un cœur débordant de bonté.
L’observation de l’étiquette la plus rigoureuse ne fera pas dis-
paraître l’irritation, la dureté de cœur et la grossièreté du langage.
Le véritable raffinement ne se révèle pas aussi longtemps que nous
considérons notre personne comme le centre autour duquel tout
gravite. Un vrai chrétien puise ses motifs d’action dans un amour
profond pour son Maître. Cet amour donne à celui qui le possède de
la grâce et de l’aisance dans le maintien ; il illumine sa contenance
et adoucit sa voix ; il raffine et élève son être tout entier. —
Rayons
de Santé,
p. 363, 364.
La vraie courtoisie
Les hommes et les femmes qui connaissent la volonté de Dieu
devraient absolument apprendre à devenir des ouvriers capables dans
sa cause. Ils devraient être des personnes ayant de la civilité, de la
compréhension ; ce qu’il faut, ce n’est pas un simple vernis extérieur
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et le sourire affecté que l’on rencontre chez les mondains, mais cette
délicatesse et cette vraie courtoisie qui ont des senteurs célestes et
que doivent posséder tous ceux qui participent à la nature divine. Le
défaut de dignité vraie et de délicatesse chrétienne dans les rangs
des observateurs du sabbat témoigne contre nous et ôte toute saveur
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