Page 255 - Premiers Ecrits (1970)

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Le Sanctuaire
Il me fut montré le triste désappointement éprouvé par les enfants
de Dieu quand ils ne virent pas apparaître Jésus au moment où ils
l’attendaient. Ils ignoraient la raison pour laquelle leur Sauveur
n’était pas venu ; car ils ne pouvaient découvrir aucune preuve que
le temps prophétique n’était pas terminé. L’ange me dit : “La Parole
de Dieu a-t-elle failli ? Dieu n’a-t-il pas accompli ses promesses ?
Non ! Il a fait tout ce qu’il avait promis. Jésus s’est levé et a fermé
la porte du lieu saint du sanctuaire céleste, il a ouvert une porte
du lieu très saint, et y est entré pour purifier le sanctuaire. Tous
ceux qui attendent patiemment comprendront ce mystère. L’homme
s’est trompé, mais il n’y a aucune faute de la part de Dieu. Il a
accompli tout ce qu’il avait promis. L’homme a cru par erreur que la
terre était le sanctuaire qui devait être purifié à la fin des périodes
prophétiques. C’est l’expectative de l’homme, non la promesse de
Dieu, qui a failli.”
Jésus envoya ses anges pour diriger vers le lieu très saint les
esprits de ceux qui étaient désappointés ; il y est entré pour purifier le
sanctuaire et faire une propitiation spéciale pour Israël. Jésus dit aux
anges que tous ceux qui l’y trouveraient comprendraient l’œuvre
qu’il devait accomplir. Je vis que les épousailles de Jésus et de la
sainte Jérusalem auraient lieu tandis qu’il était dans le lieu très saint.
Lorsqu’il y aura achevé son œuvre, il descendra sur la terre avec
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le pouvoir royal et prendra avec lui tous ceux qui ont patiemment
attendu son retour.
Il me fut montré ce qui se passa au ciel en 1844, à la fin des
périodes prophétiques. Lorsque Jésus acheva son ministère dans le
lieu saint et en ferma la porte, de profondes ténèbres entourèrent
ceux qui avaient entendu et rejeté les messages de son retour ; ils le
perdirent de vue. Jésus revêtit alors ses habits précieux. Il y avait
autour de la bordure de sa robe une clochette d’or et une grenade,
une clochette d’or et une grenade. A ses épaules était suspendu un
pectoral artistement travaillé. Lorsqu’il faisait un mouvement, ce
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