Page 281 - Premiers Ecrits (1970)

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La fin du troisieme message
Il me fut montré le temps où se terminerait le troisième message.
La puissance de Dieu avait reposé sur ses enfants ; ils s’étaient ac-
quittés de leur tâche et se préparaient pour le temps d’épreuve qui
allait venir. Ils avaient reçu la pluie de l’arrière-saison, le rafraîchis-
sement de la part du Seigneur, et leur témoignage en avait été vivifié.
Le dernier avertissement avait partout retenti ; il avait excité et irrité
les habitants de la terre qui n’avaient pas voulu recevoir le message.
Je vis des anges accourir çà et là dans le ciel. L’un d’entre eux,
muni d’une écritoire, revenait de la terre et rapportait à Jésus que
son œuvre était achevée, que les saints avaient été comptés et scellés.
Puis je vis le Sauveur, qui avait exercé son ministère devant l’arche
contenant les dix commandements, jeter à terre son encensoir. Il
éleva les mains, et s’écria d’une voix forte : “
C’en est fait !
” Alors
toutes les armées angéliques déposèrent leurs couronnes, tandis que
Jésus faisait cette déclaration solennelle : “Que celui qui est injuste
soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et
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que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se
sanctifie encore.”
Le sort de chacun avait été décidé, soit pour la vie, soit pour la
mort. Pendant que Jésus avait exercé son ministère dans le sanc-
tuaire, le jugement avait eu lieu pour les justes qui étaient morts,
puis pour les justes vivants. Le Christ avait reçu son royaume, ayant
fait propitiation pour son peuple et effacé ses péchés. Les sujets
du royaume avaient été comptés ; les noces de l’Agneau, consom-
mées. La grandeur et la domination des royaumes qui sont sous tous
les cieux avaient été données à Jésus et à ceux qui doivent hériter
du salut. Jésus allait régner comme Roi des rois et Seigneur des
seigneurs.
Lorsque Jésus sortit du lieu très saint, j’entendis retentir les clo-
chettes qui étaient sur ses vêtements, et un sombre nuage enveloppa
les habitants de la terre. Alors il n’y avait plus de médiateur entre
l’homme coupable et un Dieu offensé. Aussi longtemps que Jésus
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