Page 82 - Premiers Ecrits (1970)

Basic HTML Version

Les messagers
Le Seigneur m’a souvent montré en vision la situation et les
besoins de ses enfants dispersés qui ne connaissent pas encore la
vérité présente. J’ai vu que les messagers devaient leur apporter la
lumière le plus tôt possible.
Beaucoup de ceux qui nous entourent n’ont besoin que d’être
débarrassés de leurs préjugés et d’avoir devant les yeux les preuves
bibliques de nos croyances actuelles, pour recevoir avec joie la vérité
présente. Il faut que les messagers veillent sur les âmes comme s’ils
devaient en rendre compte. Leur vie doit être une vie de dur labeur
et d’angoisse d’esprit : le fardeau de la cause de Dieu repose sur eux.
Ils auront à abandonner les intérêts et les commodités du monde, et
faire tout ce qu’ils peuvent pour l’avancement de la vérité présente
et pour sauver les âmes qui périssent.
Ils recevront ainsi une riche récompense. Ceux qu’ils auront
amenés à la vérité luiront comme des étoiles sur leurs couronnes, et
cela d’âge en âge. Pendant toute l’éternité, ils auront la satisfaction
d’avoir accompli leur devoir en présentant la vérité dans sa pureté et
dans sa beauté, afin que des âmes l’acceptent et soient sanctifiées par
elle, en estimant à sa juste valeur le privilège d’avoir été enrichies,
lavées dans le sang de l’Agneau, rachetées par Dieu.
J’ai vu qu’avant de défendre de nouveaux points importants,
qu’ils croient être soutenus par la Bible, les bergers devaient consul-
ter ceux qui leur inspirent confiance, ceux qui ont été à l’origine du
message et qui sont fermes dans toute la vérité présente. C’est ainsi
que les bergers seront parfaitement unis. Cette union sera ressentie
par l’Eglise. Une telle manière de faire préviendrait des divisions et
ne courrait pas le risque de troubler le précieux troupeau du Seigneur.
[62]
On ne verrait pas de brebis dispersées qui n’ont point de bergers.
Je vis aussi que Dieu avait des messagers qu’il aimerait employer
dans sa cause, mais que ceux-ci n’étaient pas prêts. Ils n’étaient pas
assez sérieux pour exercer une bonne influence sur le troupeau, ne
ressentant pas le poids de la cause ni la valeur des âmes, comme
78