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Les lois de la nature
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marche, que les pulsations du cœur continuent et que la respiration
s’effectue. C’est en Dieu que nous avons “le mouvement, la vie
et l’être”. Chaque respiration, chaque battement du cœur est une
preuve constante de la puissance d’un Dieu toujours présent.
C’est le Seigneur qui fait lever le soleil. Il ouvre les écluses des
cieux et nous donne la pluie. Il fait croître l’herbe sur la montagne.
“Il donne de la neige comme de la laine, il répand la gelée blanche
comme de la cendre.” “A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux...
Il produit les éclairs et la pluie, il tire le vent de ses trésors.”
Psaumes
147 :16
;
Jérémie 10 :13
.
[310]
Dieu emploie constamment, comme ses servantes, les choses
qu’il a créées. Le Christ dit : “Mon Père agit jusqu’à présent ; moi
aussi, j’agis.”
Jean 5 :17
.
Les mysteres de la puissance de Dieu
Il est des hommes d’une grande puissance intellectuelle qui ne
peuvent comprendre les mystères de Jéhovah, tels qu’ils sont révélés
dans la nature. L’inspiration divine pose de nombreuses questions
auxquelles les plus grands savants ne peuvent répondre. Ces ques-
tions ne sont d’ailleurs pas posées pour que nous y répondions, mais
pour attirer notre attention sur les profonds mystères de Dieu et nous
enseigner que notre sagesse est limitée ; que, dans la vie journalière,
il est bien des choses autour de nous qui sont au-dessus de la com-
préhension d’un esprit borné ; que le jugement et les desseins de
Dieu sont hors de notre portée. Sa sagesse est insondable.
Les sceptiques refusent de croire en Dieu parce que leur esprit
borné ne peut comprendre la puissance infinie par laquelle il se
révèle aux hommes. Mais on peut connaître Dieu davantage par
ce qu’il ne révèle pas de lui-même que par ce qui est ouvert à
notre compréhension limitée. Dans la révélation et dans la nature,
le Seigneur a donné aux hommes des mystères pour exercer leur
foi. Cela doit être ainsi. Nous pouvons sonder constamment, faire
de nombreuses recherches, apprendre toujours, et cependant il reste
l’infini.
* * * * *