Page 358 - T

Basic HTML Version

Chapitre 69 — Le Christ et la question des
nationalités
Le Christ n’a reconnu aucune distinction entre la nationalité, le
rang ou le credo. Les scribes et les pharisiens désiraient accaparer
tous les dons du ciel au profit de leur nation, à l’exclusion du reste
de la famille divine dans le monde entier. Mais le Sauveur est venu
abattre toutes les barrières qui séparent les hommes, et montrer que
le don de sa miséricorde et de son amour, comme l’air, la lumière,
ou la pluie qui rafraîchit le sol, ne connaît pas de frontières.
Par sa vie, il a établi une religion sans castes, grâce à laquelle
Juifs et païens, libres et esclaves sont unis devant Dieu par un lien
fraternel. Aucun exclusivisme n’influençait ses actes. Il ne faisait
pas de différence entre voisins et étrangers, amis et ennemis. Son
cœur était attiré vers toutes les âmes qui avaient soif des eaux vives.
[460]
Le Sauveur ne considérait aucun être humain comme négligeable.
Il cherchait au contraire à faire connaître à tous sa vertu guérissante.
Où qu’il se trouvât, il donnait une leçon appropriée au temps et aux
circonstances. Tout dédain et tout outrage infligés à quelqu’un lui
inspiraient un sentiment plus vif du besoin que ressentait celui-ci de
sa sympathie divino-humaine. Il cherchait à faire naître l’espoir chez
le plus rude des hommes comme chez celui qui promettait le moins,
en leur donnant l’assurance qu’ils pouvaient devenir irréprochables
et former un caractère qui ferait d’eux des enfants de Dieu.
Un fondement sur
“Frères, dit l’apôtre Pierre, appliquez-vous d’autant plus à af-
fermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous
ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le
royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera
pleinement accordée.”
2 Pierre 1 :10, 11
.
354