Page 370 - T

Basic HTML Version

366
Témoignages pour l’Eglise Vol. 3
L’experience d’Avondale
En Australie, à notre école d’Avondale, près de Cooranbong,
il fallut prendre une décision touchant la question du travail le di-
manche. Il ne nous semblait plus possible de faire quelque chose
ce jour-là. Notre institution étant située au fond des bois, loin de
toute habitation ou d’une station de chemin de fer, personne ne
pouvait être dérangé par ce que nous aurions pu faire. Néanmoins
nous étions surveillés. On avait chargé la police d’inspecter les alen-
tours. Celle-ci aurait pu remarquer bien des choses, si elle avait en
l’intention de nous ennuyer. Mais elle ne sembla pas s’inquiéter de
ceux qui travaillaient. Elle avait une telle confiance en nous et un
tel respect à cause de ce que nous avions fait dans la région, qu’elle
pensait pouvoir être tranquille à notre sujet.
[475]
Beaucoup reconnaissaient que la population environnante avait
été transformée depuis notre arrivée. Une femme qui n’observait pas
le sabbat me dit un jour : “Vous ne me croiriez pas si je vous disais
combien notre population a changé depuis que vous avez établi votre
école et tenu vos petites réunions.”
Aussi lorsque nos frères étaient menacés d’être persécutés et
s’inquiétaient de la conduite à tenir, le même conseil qu’ils reçurent
précédemment au sujet des jeux leur fut donné. “Employez, leur
dis-je, le dimanche à faire du travail missionnaire. Que les profes-
seurs, accompagnés de leurs élèves, partent dans la brousse (nous
désignons ainsi les régions boisées où les maisons sont parfois à un
ou deux kilomètres les unes des autres) et rendent visite aux gens.
Qu’ils leur montrent qu’ils s’intéressent à leur salut.” Ils suivirent ce
conseil. Ils se firent ainsi beaucoup de bien à eux-mêmes, et en firent
en même temps à d’autres. La bénédiction divine reposa sur eux,
tandis qu’ils sondaient les Ecritures afin d’apprendre à présenter les
vérités qui y sont contenues de manière à les faire accepter.
* * * * *
Faisons tout ce que nous pouvons pour dissiper les préjugés qui
existent dans l’esprit d’un grand nombre au sujet de notre œuvre et
du sabbat.