Page 39 - T

Basic HTML Version

Rendons à Dieu ce qui est à Dieu
35
lement à part un dixième pour faire avancer son règne. Ce dixième
est réservé pour son trésor. Il lui revient ; c’est sa propriété. Etant
[41]
sacré, il ne peut être affecté qu’à un saint usage, à l’entretien de ceux
qui sont chargés de proclamer le message du salut dans toutes les
parties du monde. C’est ainsi que les fonds afflueront continuelle-
ment dans sa maison et que la lumière de la vérité sera portée à tous
les habitants du globe. En obéissant fidèlement à cet ordre, nous
reconnaissons que tout est à Dieu.
Le Seigneur outrepasse-t-il ses droits à notre égard ? N’a-t-il pas
lui-même donné son Fils unique parce qu’il nous aimait et désirait
nous arracher à la mort ? Nos offrandes ne seront-elles pas versées
à son trésor pour être consacrées à l’avancement de son règne ?
Puisque Dieu est le propriétaire de tout ce que nous possédons, la
reconnaissance ne nous poussera-t-elle pas à faire des offrandes
volontaires et des offrandes d’actions de grâce, le considérant ainsi
comme étant celui qui possède notre âme, notre corps, notre esprit
et nos biens ? Si l’on suivait le plan de Dieu, il y aurait abondance
de fonds dans son trésor ; des prédicateurs entreraient dans de nou-
veaux champs de travail, et de nombreux ouvriers évangéliques les
seconderaient afin de faire flotter la bannière de la vérité dans tous
les lieux ténébreux de la terre.
Inexcusables
C’est donc Dieu qui a prescrit à l’homme de lui rendre ce qui
lui revient. Ce devoir est si nettement établi que ceux qui tentent de
l’éluder sont sans excuse. Les hommes qui prétendent ne pas voir là
leur devoir démontrent aux yeux de l’univers céleste, de l’Eglise et
du monde, qu’ils ne veulent pas reconnaître une vérité clairement
révélée. Ils craignent qu’en se soumettant au plan de Dieu, ils ne
[42]
diminuent leurs ressources. Dans l’avarice de leur âme égoïste, ils
veulent conserver le capital tout entier, principal et intérêts, pour leur
usage personnel.
Dieu étend sa main sur tout ce que l’homme possède, en disant :
Je suis le propriétaire de l’univers, et tout est à moi. La dîme, que
vous avez retenue, était destinée au soutien de mes serviteurs qui
vont proclamer l’Evangile à ceux qui sont encore plongés dans les
ténèbres. En consacrant ce qui me revient à votre usage personnel,