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Chapitre 6 — L’Eglise et le Ministère
Il est grand temps que les membres de nos églises se décident sé-
rieusement à soutenir ceux qui sont chargés de proclamer au monde
le dernier message de miséricorde. Que, par une religion pratique,
ils mettent ce message en valeur. Les gens qui réfléchissent à la si-
tuation actuelle du monde sont épouvantés. Si ceux qui connaissent
la vérité consentent à se soumettre aux principes bibliques, montrant
ainsi qu’ils sont sanctifiés par elle, comme de véritables disciples de
celui qui est doux et humble de cœur, ils exerceront une influence
qui gagnera des âmes au Christ.
Ne pas être actifs au service du Maître dément notre profes-
sion de foi. Seul, le christianisme révélé par un travail sérieux, pra-
tique, fera impression sur ceux qui sont “morts dans leurs fautes et
dans leurs péchés”. Les chrétiens qui prient, qui sont humbles, qui
croient et montrent par leurs actes que leur plus grand désir est de
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faire connaître la vérité salvatrice qui doit être présentée à tous les
hommes, ces chrétiens récolteront une riche moisson pour le Maître.
Du zele pour gagner des ames
Il faut briser la monotonie de nos travaux religieux. Nous ac-
complissons une œuvre dans le monde, mais nous ne sommes pas
suffisamment actifs et zélés. Si nous étions plus fervents, les hommes
seraient convaincus de la véracité de notre message. La mollesse et
la monotonie de notre service pour Dieu repoussent de nombreuses
âmes d’une classe élevée de la société, qui s’attendent à voir en nous
un zèle plus ardent, plus profond, plus sanctifié. Une religion légale
ne répond pas aux exigences de l’heure. Nous pouvons respecter
toutes les formes extérieures du culte, et cependant être aussi dé-
pourvus de l’influence vivifiante du Saint-Esprit que ne l’étaient
de pluie et de rosée les collines de Guilboa. Nos cœurs ont besoin
d’être adoucis et subjugués par les brillants rayons du Soleil de jus-
tice. Il faut que nous soyons toujours aussi fermes que le roc sur les
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