Page 72 - T

Basic HTML Version

68
Témoignages pour l’Eglise Vol. 3
qui avait procuré des aliments à des milliers d’êtres humains, il ne
[84]
dédaigne pas de leur donner une leçon d’économie.
Un bon usage du temps, de la force et de l’argent
Pratiquez l’économie dans l’emploi de votre temps : il appartient
au Seigneur. Votre force aussi est à lui. Si vous avez des habitudes
extravagantes, abandonnez-les. Si vous les tolérez, vous ferez nau-
frage pour l’éternité. Des habitudes d’économie, de travail et de
sobriété, sont, même en ce monde, un meilleur lot pour vous et vos
enfants qu’un riche douaire.
Nous sommes pèlerins et étrangers sur la terre. Ne dépensons
pas notre argent à satisfaire des désirs que le Seigneur réprouve.
Donnons plutôt l’exemple à ceux qui nous entourent. Représentons
dignement notre foi en restreignant nos besoins. Que les églises se
lèvent comme un seul homme et travaillent avec ardeur, comme mar-
chant à la pleine lumière de la vérité présente. Que votre influence
impressionne les âmes de la sainteté des exigences de Dieu.
Si la providence vous a gratifiés de richesses, ne nourrissez pas
la pensée que vous n’avez pas à vous engager dans quelque travail
utile, que vous avez suffisamment pour manger, boire et vous réjouir.
Ne restez pas oisifs pendant que d’autres luttent pour obtenir les
moyens nécessaires à la cause. Investissez vos biens dans l’œuvre
du Seigneur. Si vous ne faites pas votre devoir en aidant ceux qui
périssent, sachez que votre indolence sera punie.
C’est Dieu qui accorde aux hommes le pouvoir de gagner de
l’argent. Il leur a confié ce talent, non pour leur propre satisfac-
tion, mais pour leur donner l’occasion de lui rendre ce qui lui est
[85]
dû. Avec cet objectif en vue, ce n’est pas un péché de gagner de
l’argent. On doit se procurer celui-ci par son labeur, et il faut que
la jeunesse apprenne à cultiver des habitudes de travail. La Bible
ne condamne pas celui qui possède des richesses si celles-ci sont
acquises honnêtement. C’est l’amour égoïste de l’argent qui est la
racine de tous les maux. La richesse s’avérera être une bénédiction
si nous la considérons comme étant celle du Seigneur, si nous la
recevons avec reconnaissance et la retournons avec le même esprit
au grand donateur.