Page 121 - Temp

Basic HTML Version

Chapitre 4 — Une victoire durable
L’importance d’une vie saine
— Ceux qui luttent contre les
tendances tyranniques de la chair doivent comprendre les principes
de la vie saine. Montrons-leur qu’en violant les lois de la santé, on
crée un terrain propice à la maladie et qu’on jette ainsi les bases
de l’alcoolisme. Ce n’est qu’en obéissant à ces lois que l’on peut
résister victorieusement à la soif de stimulants artificiels. S’il faut
compter sur Dieu pour briser les liens de l’esclavage, il est nécessaire
de collaborer avec lui en obéissant à ses lois morales et physiques.
Rayons de Santé, 206
.
Un gagne-pain
— Ceux qui sont décidés à se réformer doivent
trouver un emploi, car lorsqu’on peut travailler il ne faut pas s’at-
tendre à être nourri, vêtu et logé gratuitement. Il est donc indis-
pensable, dans leur propre intérêt aussi bien que dans celui des
autres, qu’ils cherchent à produire l’équivalent de ce qu’ils reçoivent.
Encouragez-les donc à subvenir à leurs besoins. C’est ainsi qu’ils
développeront en eux le sentiment de leur dignité et le goût d’une
noble indépendance. Occuper le corps et l’esprit à un travail utile,
c’est se préserver de la tentation. —
Idem, 206, 207
.
Déceptions et dangers
— Ceux qui s’occupent de cette œuvre
de relèvement rencontreront de nombreuses déceptions. Beaucoup
de buveurs qui promettent de se réformer ne s’amendent que su-
perficiellement. Ils obéissent à l’impulsion du moment et, pendant
un certain temps, semblent avoir changé complètement ; mais cette
transformation n’a pas atteint leur cœur. Ils conservent le même
égoïsme, le même goût des plaisirs insensés, la même indulgence
pour leurs passions. Ignorants de ce qu’est la formation du caractère,
ils ne peuvent être considérés comme des hommes de principes. Ils
ont altéré leurs forces mentales et spirituelles en s’abandonnant à
leurs passions ; de là leur faiblesse, leur irrésolution, leur incons-
tance. Leurs tendances les poussent à la sensualité et ils sont souvent
un danger pour les autres. Considérés comme guéris et désormais
[91]
117