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Chapitre 1 — Méthodes de travail
Importance vitale de l’œuvre en faveur de la tempérance
Toute vraie réforme est du ressort de l’Evangile et tend à élever
l’âme vers une vie plus noble. La tempérance exige tout particu-
lièrement le concours des croyants. Ces derniers devraient attirer
sur elle l’attention du public et créer un mouvement en sa faveur.
Qu’ils proclament partout les principes de la véritable tempérance et
engagent les gens à s’abstenir de toute boisson enivrante. Il faut s’ef-
forcer sérieusement de libérer ceux qui sont esclaves de mauvaises
habitudes.
Il n’est pas un endroit où il n’y ait quelque chose à faire pour
les victimes de l’intempérance. Dans les églises, les institutions
religieuses, et même au sein des familles soi-disant chrétiennes, ils
sont nombreux les jeunes qui s’engagent dans le chemin qui conduit
à leur perte. Intempérants, ils se rendent malades. Pour se procurer
l’argent nécessaire à la satisfaction de leur passion, ils n’hésitent pas
à commettre des actes malhonnêtes. Ils ruinent ainsi leur santé et
faussent leur caractère. Eloignés de Dieu, méprisés par la société,
ces malheureux se rendent compte qu’il n’y a plus d’espoir pour eux,
ni dans cette vie ni dans la vie à venir. Ils ont brisé le cœur de leurs
parents. Les hommes estiment que leur cas est désespéré. Mais ce
n’est pas ainsi que Dieu les considère. Il connaît les circonstances qui
les ont amenés là, et il a pitié d’eux. Ce sont de pauvres créatures qui
ont besoin qu’on leur vienne en aide. Ne leur donnons pas l’occasion
de dire : “Personne ne s’occupe de moi.” —
Rayons de Santé, 201,
202
.
Considérer d’abord la condition physique
— Parmi les victimes
de l’intempérance, il en est de toutes classes et de toutes profes-
sions. Des hommes éminents par leurs talents ou leur savoir se sont
conduits de Telle manière qu’il leur a été impossible de résister à
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la tentation. D’aucuns qui étaient riches sont maintenant sans foyer
et sans amis. Plongés dans la misère, la souffrance, la maladie et le
déshonneur, ils ont perdu tout empire sur eux-mêmes. Si une main
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