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Chapitre 1 — Le rôle de l’éducation dans la
tempérance
Ce que nous pouvons faire
— Que peut-on faire contre ce fléau ?
Exiger des lois qui interdisent la vente et l’usage des spiritueux.
Encourager chaque effort entrepris pour revenir à la vertu et à la
tempérance. Mais il faut plus encore pour écarter de notre pays la
malédiction. Il faut que le désir qui pousse les hommes à s’empoi-
sonner d’une telle façon soit extirpé ; c’est ainsi que l’usage et la
vente de ces boissons s’arrêteront. —
Ministère évangélique, 379
.
L’éducation porte ses fruits
— Des hommes et des femmes de
situations différentes et de tous âges ont succombé aux souillures du
monde, à l’usage des boissons. Adonnés à la luxure, ils sont tombés
dans la tentation. Mais si ceux qui ont ainsi succombé excitent notre
pitié et réclament notre aide, notre attention ne devrait-elle pas être
également attirée sur ceux qui ne sont peut-être pas tombés aussi
bas mais qui en prennent le chemin ? —
Témoignages pour l’Église
2 :575
.
Si l’on consacrait la moitié des, efforts déployés pour arrêter
ce mal immense à montrer aux parents combien il est important
qu’ils forment les habitudes et le caractère de leurs enfants, il en
résulterait un bien mille fois plus grand que celui qu’on obtient en
combattant comme à présent le mal lorsqu’il est fermement établi. Le
penchant contre nature pour les boissons alcoolisées se développe
à la maison et souvent à la table même de ceux qui soutiennent
avec le plus d’ardeur les campagnes en faveur de la tempérance.
Nous souhaitons que toutes les personnes qui se dépensent pour cet
idéal aient du succès, mais nous les invitons à rechercher les causes
profondes du mal contre lequel elles luttent ; nous leur conseillons
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de travailler avec plus de conscience et de logique.
Ce que nous devons enseigner
— Il faut comprendre que l’har-
monie des forces mentales et morales dépend en grande partie du
bon fonctionnement de l’organisme. Tous les narcotiques et les sti-
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