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Chapitre 1 — La situation présente
Les mêmes péchés sont répétés
— Le jugement de Dieu sur les
contemporains de Noé fut provoqué par des péchés semblables à
ceux qui existent de nos jours. Nos contemporains commettent de
tels excès dans le manger et le boire qu’ils sombrent dans la glou-
tonnerie et l’ivrognerie. L’intempérance engendrée par un appétit
perverti, péché dominant du temps de Noé, excita les passions hu-
maines et provoqua une corruption générale. La violence et le péché
montèrent jusqu’aux cieux. Cette pollution morale fut finalement
balayée de la terre par le déluge. ...
Les excès dans le manger, le boire et la façon de se vêtir finissent
par devenir des crimes. Ils font partie des signes qui caractérisent
les derniers jours et annoncent la venue imminente du Christ. Les
hommes gaspillent le temps, l’argent et la vitalité physique que
Dieu leur a confiés mais qui lui appartiennent pour se procurer
des vêtements dont ils n’ont pas réellement besoin et des produits
de luxe, qui, en satisfaisant leur appétit perverti, affaiblissent leur
vitalité et sont une cause de souffrance et de déchéance. —
Christian
Temperance and Bible Hygiene, 11, 12
.
Une succession de chutes
— Depuis Adam jusqu’à notre époque,
toutes sortes de crimes se sont perpétrés et chaque chute a été plus
grave que la précédente. Les êtres humains que Dieu a créés n’étaient
pas, comme aujourd’hui, dépourvus de santé, de beauté et de force.
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Toutes sortes de maladies se sont développées et ont frappé le
genre humain. Un tel état de fait n’était pas dans le plan de Dieu ; il
est contraire à sa volonté et vient de ce que l’homme n’a tenu aucun
compte des lois destinées à le mettre à l’abri des terribles maux qui
le guettaient. L’obéissance en tous points à la loi divine devait le
préserver de l’intempérance, de la maladie sous quelque forme que
ce soit et de la débauche. Personne ne peut violer impunément les
lois de la nature. —
The Review and Herald, 4 mars 1875
.
Des milliers de personnes vendent leurs facultés mentales
Quel homme voudrait vendre volontairement ses facultés mentales,
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