Page 13 - Vers un meilleur Avenir (2000)

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Chapitre 1 — L’origine du mal et de la douleur
“Ton cœur s’est élevé, et tu as dit : ‘Je suis Dieu, Je suis assis sur le
siège de Dieu, au sein des mers !’ Toi, tu es homme et non Dieu.”
Ezéchiel 28 :2
“La femme vit que l’arbre était bon à manger (...), elle prit de son
fruit, et en mangea.”
Genèse 3 :6
L’origine et la raison d’être du péché sont pour bien des esprits
un sujet de vive perplexité. Voyant le mal et ses terribles consé-
quences, ils se demandent comment tant de souffrances et de mali-
gnité peuvent se concilier avec la souveraineté d’un être infini en
puissance, en sagesse et en amour. Incapables de pénétrer ce mystère,
ils cherchent l’explication dans de fausses interprétations et dans
des traditions humaines qui leur ferment les yeux sur des vérités
essentielles au salut et clairement révélées dans la Bible.
D’autres, enclins au doute et à la critique, trouvent dans le fait
que, malgré leurs recherches, ils ne sont pas parvenus à résoudre le
problème de l’existence du péché, une excuse pour rejeter en bloc
toute la Bible, où sont consignés la caractère de Dieu, sa nature et
ses principes à l’égard du péché.
Il n’est pas possible de donner de l’apparition du péché une
explication qui en justifie l’existence, mais on en sait assez sur son
origine et ses conséquences ultimes pour pouvoir admirer la justice
et l’amour de Dieu dans sa manière d’agir en présence du mal. Dieu
n’est pas responsable de l’entrée du péché dans le monde : rien n’est
plus clairement enseigné par les Ecritures. Aucun refus arbitraire de
la grâce divine, aucune erreur dans le gouvernement divin n’a donné
lieu à un mécontentement et à une révolte.
Le péché est un intrus mystérieux et inexplicable ; sa présence est
injustifiable. L’excuser, c’est le défendre. S’il pouvait être excusé,
s’il avait une raison d’être, il cesserait d’être le péché. La seule
définition qu’on puisse en donner est celle de la Parole de Dieu :
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