Page 37 - Vers un meilleur Avenir (2000)

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Le mensonge sur l’immortalité
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“La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des
arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du
jardin, Dieu a dit : vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez
point de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme :
Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en
mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux,
connaissant le bien et le mal.”
Genèse 3 :2-5
. Le séducteur affirma
qu’ils seraient comme des dieux, doués d’une sagesse supérieure,
et accéderaient à une existence plus élevée. Ainsi la transgression
prenait l’aspect d’une bonne action, et Satan se faisait passer pour le
bienfaiteur de l’humanité. Eve céda à la tentation, et entraîna Adam
dans le péché. Sur la parole du serpent, ils crurent que Dieu ne ferait
pas ce qu’il avait dit et suspectèrent leur Créateur d’attenter à leur
liberté.
Mais, lorsque Adam eut péché, quelle signification prit pour lui
la parole : “Le jour où tu en mangeras, tu mourras”
Genèse 2 :17
?
Il ne tarda pas à voir que le tentateur avait menti. Dieu lui dit : “Tu
es poussière, et tu retourneras dans la poussière.”
Genèse 3 :19
. La
déclaration de Satan : “Vos yeux s’ouvriront”, était vraie dans un
sens seulement : après leur désobéissance, les yeux d’Adam et d’Eve
s’ouvrirent sur leur folie. Ils connurent le mal et goûtèrent les fruits
amers de la transgression.
Au milieu du jardin était l’arbre de vie que avait la vertu de
perpétuer l’existence. Si Adam était resté dans l’obéissance à Dieu,
il eût continué d’avoir libre accès à cet arbre, et eût vécu à toujours.
Mais après son péché, exclu de l’accès à l’arbre de vie, il fut sujet à
la mort. La sentence divine : “Tu es poussière, et tu retourneras dans
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la poussière”, ne visait à rien de moins qu’à la complète extinction
de la vie.
Le prix du mal
L’immortalité promise à l’homme à condition qu’il obéisse étant
compromise, Adam ne pouvait transmettre à sa postérité ce qu’il
ne possédait plus. Et si Dieu n’avait, au prix du sacrifice de son
Fils, remis l’immortalité à sa portée, l’humanité se fût trouvée sans
espérance. La “mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que
tous ont péché”, mais Jésus-Christ “a mis en évidence la vie et