Chapitre 10 — La fin de la tragédie
“Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier
ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. (...)
Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il
n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses
ont disparu.”
Apocalypse 21 :1, 4
Au terme du temps de l’histoire le Fils de Dieu redescend sur
la terre, accompagné de la multitude des rachetés et d’un cortège
d’êtres angéliques. Du haut de la nue, en sa majesté terrifiante, il
ordonne aux impénitents de se relever de la tombe pour recevoir leur
rétribution. Ils sortent de la terre nombreux comme le sable de la mer.
Quel contraste avec les bienheureux de la première résurrection !
Les justes étaient revêtus d’une beauté et d’une jeunesse éternelles :
les injustes portent les stigmates de la maladie et de la mort.
Tous les yeux tournés vers la gloire qui enveloppe le Fils de
Dieu, d’une seule voix, la multitude des perdus s’écrie : “Béni soit
celui qui vient au nom du Seigneur !” Ce n’est point un sentiment
d’amour pour Jésus qui leur inspire ce cri. C’est la puissance de la
vérité qui l’arrache de leurs lèvres. Ils sont sortis de la tombe tels
qu’ils y étaient descendus : animés d’un esprit de haine et de révolte
contre Dieu. Aussi n’est-il pas question d’une nouvelle épreuve
pour racheter leur passé. L’expérience serait inutile. Toute une vie de
péché n’a pas attendri leurs cœurs. Si une seconde occasion leur était
accordée, ils s’en serviraient, comme de la première, pour éluder les
exigences de Dieu et lui faire la guerre.
Jésus-Christ s’arrête sur la montagne des Oliviers d’où il est
monté au ciel après sa résurrection, et où les anges ont réitéré la pro-
messe de son retour. “L’Eternel, mon Dieu, viendra, dit le prophète,
et tous ses saints avec lui.” “Ses pieds se poseront en ce jour sur la
montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côte de
l’orient ; la montagne des Oliviers se fendra par le milieu (...) et il se
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formera une très grande vallée.” “L’Eternel sera roi de toute la terre ;
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