Page 136 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Toujours avec nous, 1
er
mai
Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai vers vous. (
Jean 14 :18
)
(Segond 1910).
Le Christ désirait que ses disciples comprennent qu’il ne les laisserait pas
orphelins. “Je ne vous laisserai pas orphelins”, il ajouta, “je viendrai vers vous.
Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous vous me
verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.”
Jean 14 :18, 19
; version 1910. Précieuse,
glorieuse assurance de la vie éternelle ! Même s’il doit s’absenter, leur relation
avec lui sera celle d’un enfant avec ses parents.
“En ce jour-là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et
moi en vous.”
Jean 14 :20
. Il cherchait à souligner dans l’esprit des disciples,
la différence qui sépare ceux qui sont du monde et ceux qui sont du Christ.
Il était sur le point de mourir, mais il désirait qu’ils comprennent qu’il vivrait
de nouveau. Et, bien qu’après son ascension il serait absent ; ils pourraient
cependant le voir et le connaître par la foi. Il aurait pour eux la même sollicitude
qu’il manifestait quand il était parmi eux. [...]
Les disciples nous ont retransmis les paroles qui leur furent adressées. Le
consolateur est pour nous autant que pour eux, en tout temps et en tout lieu,
dans toutes les tristesses et dans toutes les afflictions, quand les perspectives
s’assombrissent et que le futur nous rend perplexes, quand nous nous sentons
seuls et sans aide. C’est à ce moment même que le Consolateur sera envoyé en
réponse à la prière de la foi.
Personne ne peut réconforter comme le Christ, si tendre et si véritable. Il est
touché par le sentiment de nos infirmités. Son esprit parle au cœur. Certaines cir-
constances peuvent nous séparer de nos amis ; l’océan immense et mouvementé
peut s’étendre entre eux et nous. Pourtant leur amitié sincère existe toujours,
même s’ils sont incapables de le manifester en nous offrant ce que nous rece-
vrions d’eux avec reconnaissance. Mais aucune circonstance, aucune distance
ne peut nous séparer du Consolateur céleste. Où que nous soyons, où que nous
allions, il est toujours là, donné à la place du Christ, pour agir en son nom. Il
est toujours à notre droite, pour prononcer des paroles douces et apaisantes ;
pour soutenir, fortifier et encourager. L’influence du Saint-Esprit est la vie du
Christ dans l’âme. Cet Esprit agit dans et par tous ceux qui reçoivent le Christ.
Ceux qui expérimentent la réception de cet Esprit, révèlent son fruit : l’amour,
la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la foi.
The Review and Herald,
26 octobre 1897
.
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