Page 14 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Le representant du Christ, 5 janvier
Cependant, je vous dis la vérité : il est avantageux pour vous que je parte,
car si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je
m’en vais, je vous l’enverrai.
Jean 16 :7
.
Le Consolateur est appelé “L’Esprit de vérité”. Sa mission consiste à définir
et à maintenir la vérité. Il habite premièrement dans le cœur en tant qu’Esprit
de vérité, puis il vient comme Consolateur. On trouve réconfort et paix dans
la vérité. Ni l’un ni l’autre ne se rencontrent dans l’erreur. Satan exerce son
pouvoir sur les esprits par des traditions et des théories mensongères. En fixant
aux hommes de faux repères, il déforme leur caractère. A travers les Ecritures, le
Saint-Esprit parle à l’intelligence, et imprime la vérité dans le cœur. Il dénonce
ainsi l’erreur, et la chasse de l’âme. C’est par l’Esprit de vérité, œuvrant par le
moyen de la parole de Dieu, que le Christ s’attache son peuple à lui-même.
En décrivant devant ses disciples l’œuvre du Saint-Esprit, Jésus cherchait
à les remplir de la joie et de l’espérance qui inspiraient son propre cœur. Il se
réjouissait de l’aide abondante qu’il mettait à la disposition de son Eglise. Le
Saint-Esprit était le plus grand de tous les dons qu’il puisse solliciter de son
Père pour le soutien de son peuple. L’Esprit devait être accordé comme un agent
régénérateur. Sans lui, le sacrifice du Christ n’aurait été d’aucun bénéfice. Le
pouvoir du mal s’était renforcé avec les siècles, et la soumission des hommes
à cet asservissement satanique était impressionnante. Le péché ne pouvait être
combattu et tenu en échec que par la puissante action de la troisième personne de
la divinité, qui interviendrait sans limitation aucune à la plénitude de sa puissance
divine. C’est l’Esprit qui rend effectif ce qui a été acquis par le Rédempteur du
monde. C’est par l’Esprit que le cœur est rendu pur. A travers lui, le croyant
participe à la nature divine. Le Christ a donné son Esprit comme une puissance
divine permettant de surmonter toutes tendances héréditaires ou acquises au mal,
et pour marquer l’Eglise de son propre caractère.
The Review and Herald, 19
novembre 1908
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