Page 176 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Des instruments pour le salut des ames, 9 juin
J’ai planté, Appolos a arrosé, mais Dieu a fait croître. Ainsi, ce n’est pas
celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui
fait croître.
1 Corinthiens 3 :6, 7
.
Voici les moyens puissants qui peuvent transformer le monde. La croix du
calvaire assujetit la puissance de ceux qui croient en Christ, afin qu’ils deviennent
des instruments pour le salut des âmes. L’effort humain doit s’unir à l’effort
divin ; il doit recevoir son énergie du ciel. Nous sommes appelés à devenir
ouvriers avec Dieu. Le Seigneur est représenté comme étant celui qui peut ouvrir
le cœur des hommes et des femmes, leur permettant ainsi de recevoir la parole.
Le Saint-Esprit, quant à lui rend, cette parole efficace.
Ceux qui reçoivent la vérité possèdent cette foi qui conduit à l’action dé-
terminée, qui agit par amour et purifie l’âme. La vérité est donc un moyen de
sanctification. Sa puissance transformatrice se voit à travers le caractère. Quand
elle est admise dans le sanctuaire intime de l’âme, elle n’agit pas de façon super-
ficielle en laissant le cœur inchangé. Elle ne réveille pas davantage les émotions
au point que l’homme en oublie sa faculté de jugement ou sa volonté. Mais elle
descend dans les profondeurs de la nature et permet à l’être entier une action
harmonieuse.
C’est alors que commence sérieusement l’itinéraire de celui qui est réelle-
ment converti. Il se doit d’œuvrer comme le Christ lui-même a agi. Il ne peut
continuer à vivre pour lui-même mais essentiellement pour le Seigneur. Il est
perdu pour le monde, parce que sa vie est cachée avec le Christ en Dieu. Cela
signifie que le moi ne possède plus la suprématie. La lumière émanant de la
croix du calvaire le maintient dans ses rayons brillants. L’Esprit a pris ce qui
est au Christ et le lui a révélé dans une lumière tellement attrayante que ses
habitudes et ses gestes en sont effectivement transformés, au point de faire de
lui une nouvelle créature en Jésus-Christ. Il reconnaît dans chaque dollar une
valeur destinée non pas à réaliser ses désirs ou à être enterrée dans le sol, mais au
contraire, destinée à faire du bien, à permettre aux âmes de connaître la vérité, à
construire le royaume de Dieu. Sa joie est celle du Christ quand il voit des âmes
accepter le salut. Pourquoi faisons-nous si peu en faveur du salut des hommes,
alors qu’il y a tant à faire ? Pourquoi faisons-nous si peu pour attirer les hommes,
les femmes et les jeunes au Christ ?
The Review and Herald, 6 octobre 1891
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