Page 182 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Les villes : les champs blanchissent pour la moisson, 15 juin
Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Eh
bien ! Je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs qui sont blancs
pour la moisson.
Jean 4 :35
.
C’est à nous, aussi sûrement qu’il le fit pour les disciples de cette époque, que
le Christ adresse ces paroles. Le temps passe, et le Seigneur appelle les ouvriers
qui travaillent dans les secteurs de son œuvre à lever les yeux et à considérer les
champs qui blanchissent en vue de la moisson.
Nos ouvriers ne sont pas tournés vers l’extérieur comme ils devraient l’être
dans leurs efforts. Nos responsables ne sont pas prêts pour l’œuvre qui doit
être accomplie. Quand je pense aux villes dans lesquelles si peu de travail a été
réalisé, dans lesquelles des milliers d’âmes doivent être averties du prochain
retour du Sauveur, j’éprouve le désir intense de voir des hommes et des femmes
aller de l’avant dans l’œuvre, poussés par la puissance de l’Esprit et remplis de
l’amour du Christ en faveur des âmes qui périssent.
Les païens de nos cités qui vivent à nos portes ont été étrangement négligés.
Un effort systématique devrait être tenté en vue de leur salut. Nous devons à
présent travailler à la conversion des païens qui vivent au milieu de nous, ceux-là
même qui vivent à l’ombre de nos portes. Un nouveau chant doit pénétrer leur
bouche ; ils sont appelés à aller de l’avant afin de communiquer à ceux qui sont
encore dans les ténèbres la lumière du message du troisième ange.
Il est urgent de nous éveiller alors que les chemins s’ouvrent afin que nous
puissions faire progresser l’œuvre dans les grandes villes. Nous sommes loin de
suivre la lumière qui nous a été donnée nous invitant à pénétrer dans les villes
et à ériger des autels en l’honneur de Dieu. Pas à pas, nous devons conduire
les âmes dans la pleine lumière de la vérité. Beaucoup soupirent après une
nourriture spirituelle. Nous devons continuer à agir jusqu’à ce qu’une Eglise
soit organisée et qu’un lieu de culte, aussi modeste soit-il, puisse être bâti. Je
suis grandement encouragée en pensant que beaucoup de gens ne partageant pas
notre foi contribueront au succès de cette œuvre par leurs moyens. La lumière
qui m’a été donnée me signale qu’en maints endroits, et spécialement dans les
grandes villes d’Amérique, un appui sera assuré par de telles personnes.
Pacific
Union Recorder, 23 octobre 1902
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